<314>de la même manière envers vous. Comme ses commissions ne roulent que sur des affaires qui demandent absolument un homme d'épée ettrès entendu du métier de guerre, vous n'en prendrez pas le moindre ombrage et vous pourrez être persuadé que je suis très satisfait de votre conduite et de vos fidèles et zélés services, que vous m'avez rendus pendant votre séjour à Munich, dont je vous tiendrai compte. Vous n'avez qu'à continuer et à prêter votre assistance audit de Schmettau, autant qu'il en aura besoin, sans vous ombrager de ses manières réservées. Au reste je suis très satisfait etc.

Federic.

Nach dem Concept.


475. AU CARDINAL DE FLEURY A ISSY.

Camp de Reichenbach, 29 août 1741.

Monsieur mon Cousin. Je vois que notre alliance sera éternelle, et je suis au comble de la joie d'avoir contracté ces engagements. Rien ne me reste à désirer que la continuation de l'amitié du roi de France, dont je fais un cas infini.

Je vous fais l'arbitre, Monsieur, du secret de notre alliance, pourvu qu'elle puisse être utile et agréable au roi de France. C'est tout ce que je désire. Je me suis expliqué tout au long à M. Valory, touchant les Saxons; vous pouvez être sûr de moi que j'entrerai toujours dans les vues du Roi, et que, bien loin de m'opposer à ce qu'il peut désirer, je m'yprêterai volontiers. La seule chose que je vous prie, c'est de partager mieux l'électeur de Bavière que celui de Saxe, et j'ose dire que vous le devez, par la fidélité et l'attachement que sa maison a toujours témoignés pour la France.

Je fais des vœux ardents et sincères pour la conservation de vos jours précieux. On nesaurait être, d'ailleurs, avec plus d'estime, d'amitié et de considération que je suis, Monsieur mon Cousin, votre inviolable ami et cousin

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


476. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BRESLAU.

Camp de Reichenbach, 29 août 174I.

Monsieur. Je vous suis bien obligé de la lettre du maréchal de Belle-Isle que vous venez de me communiquer. Vous aurez vu par les ordres que j'ai donnés à mon ministre à Francfort que tout y est spécifié de la façon que le désire le maréchal de Belle-Isle.

Quant aux armées françaises qui vont en Bavière, ne pourriez-vous point disposer les choses de façon que la tête de ces troupes, jointe