<342>Se. Majestät heute und bedauern sehr, dass Milord Hyndford jetzo bettlägerig geworden.1

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


517. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BRESLAU.

Camp de la Neisse, 20 septembre 1741.

J'ai parlé aujourd'hui à Valory, qui m'a communiqué les ordres de sa cour, dont Eichel vous enverra une copie.2 J'ai parlé à Bülow, qui a pris chaudement le parti d'Hanovre. Je lui ai dit que le roi de France me pressait l'épée aux reins de les forcer à se déclarer en notre faveur, et qu'il étaitlas des retardements qu'ils apportaient à la conclusion de leur traité. Il m'a répondu qu'il tâcherait de porter sa cour à accepter les bonnes conditions qu'on voulait bien lui faire. De cette façon, les Français se trouvent seuls chargés de tout ce que cette affaire a d'odieux, et je suis disculpé.

J'ai ensuite parlé àSchwicheldt, qui m'a donc beaucoup prié de lui promettre au moins ma neutralité, si je ne pouvais lui procurer celle de la France. Je lui ai premièrement dit que j'avais très bien senti la mauvaise foi avec laquelle sa cour avait jusqu'ici agi envers moi: 1° la reception de Truchsess à Londres; 2° la harangue au parlement;3 3° la déclaration des Hollandais provoquée par Trevor;4 4° la conduite de Finch en Russie;5 5° la somme de 1,500,000 écus payés à la reine de Hongrie; mais qu'indépendamment de toute cette mauvaise foi, je resterais neutre et porterais, s'il était possible, les Français à l'être, s'ils voulaient me procurer par les Russiens la garantie de mes conquêtes, et faire d'ailleurs mes convenances. Je n'ai pas voulu m'expliquer sur mes convenances, mais de l'argent et quelques bailliages en Mécklembourg pourraient m'accommoder.

Voilà les termes où nous en sommes. C'est à vous à sonder l'Hanovrien plus profondement, et à voir ce que nous en pourrons tirer, de même que des secondes intentions des Saxons.

Quant aux quartiersd'hiver des Français dans le pays d'Hanovre, c'est un cas assez embarrassant, et j'avoue que je ne sais pas trop comment leur accorder ce point, ni comment l'éluder. Mandez-moi cito vos idées. Adieu. J'attends votre réponse, avec les nouvelles que le courrier de Hyndford lui a apportées. Je suis votre fidèle ami

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. das Schreiben von Goltz an Hyndford, 18. September bei Carlyle, Frederick II, Buch XIII, Cap. IV. Nach einem Schreiben von Schwerin an Neipperg vom 16. September lag Hyndford „an innerlicher Inflammation sterblich darnieder.“ Am 23. trifft der Gesandte bereits im preussischen Hauptquartier ein.

2 Vergl. Nr. 521.

3 Vergl. oben S. 234. 239. 241. 247. 260.

4 Vergl. oben S. 255. 258. 260.

5 Vergl. oben S. 207. 240. 241.