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593. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN [A HORZELIZ].

Charlottenbourg, 20 novembre 1741.

J'ai bien reçu la vôtre du 14 de ce mois. Comme le prompt départ du courrier qui me l'a apportée, ne permet pas de vous instruire d'abord sur toutes les matières y contenues, celle-ci n'est que pour vous répondre, à l'égard des 400,000 écus lesquels je me suis obligé de payer à l'Électeur, en reconnaissance de Glatz, que je suis résolu de m'en acquitter; mais vous concevrez vous-même qu'avant que la paie soit faite, il faut naturellement que je sois en possession actuelle de la ville de Glatz et de ses dépendances; au moins faut-il que je voie des apparences plus proches d'avoir pour cet argent ce qu'on me cède à cet égard. Ainsi, lorsqu'on vous parlera de cet argent, vous tâcherez d'insinuer de la manière la plus polie ce que je viens de vous marquer. J'espère de l'équité de l'Électeur qu'il trouvera ma demande juste et raisonnable, duquel au reste les intérêts me sont si chers que, si même, avec le temps, il pouvait avoir besoin de quelque autre somme d'argent, je lui en prêterais du meilleur cœur du monde, sur des hypothèques sûres en Bohême, d'abord qu'il en sera le maître et en paisible possession. vous concerterez en tout cela avec le grand-maître de l'artillerie, baron de Schmettau, et traiterez cette affaire d'une manière que l'Électeur ne puisse s'ombrager, comme si j'avais méfiance contre lui, mais qu'aussi moi ne sois point exposé pour mon argent etc.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


594. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE, ERBPRINZ VON ANHALT-DESSAU, IN JUNGBUNZLAU.

Charlottenburg, 20. November 1741.

Durchlauchtiger Fürst, freundlich lieber Vetter. Was Ew. Liebden wegen des Churfürsten von Baiern Durchlaucht an Deroselben gethanen Verlangen an mich gemeldet, solches habe aus Dero durch den Lieutenant Hoffen anhero gebrachtem Schreiben vom 17. d. mit mehrerm ersehen, und gebe deshalb in Antwort, dass

So viel die Anfrage betrifft, wie Ew. Liebden Sich zu verhalten hätten, woferne die Alliirten über die Elbe in Dero Kreise kämen, so glaube Ich nicht, dass dieselben in Dero Kreise kommen können, da selbige bei Tabor stehen, und also wenn es auch mit ihnen zur Bataille mit denen Oesterreichem kömmet, selbige dennoch, nach der Position von Ew. Liebden Truppen gerechnet, vorwärts bleiben. Sollten auch die Alliirten nach Prag marschiren, so bleiben solche Ew. Liebden dennoch vorwärts.