<416>d'hiver qu'ils ont occupés en Bohême, et qu'on leur en laissera la paisible possession. Je suis avec la plus haute estime, mon cher Maréchal, votre très affectionné ami

Federic.

Nach dem Concept.


606. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A PRAGUE.

[Berlin, 30]. ovembre 1741.

Je viens de recevoir à la fois vos relations du 24, 25 et 26 de ce mois, desquelles celle du 26, par où j'apprends la prise heureuse de la ville de Prague, m'a causé une joie inexprimable, ce que vous ne manquerez pas d'assurer à Son Altesse Électorale, en la félicitant en mon nom, dans les termes les plus obligeants, sur ce coup de parti que son armée vient de faire.

Je suis satisfait de ce que vous me mandez touchant les discours qui se sont dits au sujets du voyage du comte de Rothenburg.1 Le temps me justifiera de tous les soupçons qu'on en a voulu prendre, et le maréchal de Belle-Isle saura à quelle fin ce voyage du comte de Rothenburg s'est fait2 .... Quant aux 500,000 florins que l'Électeur me demande sur l'hypothèque du bailliage de Neumark, je crois d'avoir trouvé les moyens d'aider l'Électeur avec de l'argent sans me charger d'une hypothèque laquelle je ne trouve pas de ma convenance à plusieurs égards. Au lieu de cela, mon intention est que je ferai payer d'abord la somme de 400,000 écus, promise à l'Électeur en reconnaissance de Glatz, et cela en deux termes. Le premier terme, de 200,000 écus, sera payé incontinent, et j'ai déjà envoyé ordre à mon Feldkriegescommissariat à Breslau qu'on doit envoyer sans délai cette somme en à Breslau qu'on doit envoyer sans délai cette somme en argent comptant au prince Léopold, lequel est instruit que d'abord que l'armée alliée aura passé la Moldau, il doit envoyer cet argent à Prague, our que l'Électeur en dispose à son gré. Quant au second terme, il dépendra de l'Électeur de me faire savoir quand il souhaitera d'avoir le reste de ces 400,000 écus. Après cela, si l'Électeur pouvait avoir besoin de quelque autre somme d'argent, je pourrais lui en fournir encore, à raison pourtant de 6 pour cent d'intérêt, et sur l'hypothèque du cercle de Königgrätz, dont la situation est plus à ma. convenance que nulle autre hypothèque.

Vous communiquerez tout cela au maréchal de Schmettau, et vous vous concerterez avec lui, afin de faire valoir d'un côté ce que je fais pour l'Électeur, en lui payant d'abord la reconnaissance de la cession



1 Klinggräffen meldet 24. Nov.: Das ganze Lager glaubt an einen Frieden zwischen Preussen und dem Wiener Hofe: „Rothenburg, disent-ils, passe dans Prague avec un passe-port de Lobkowitz sous prétexte d'aller aux eaux ... il a reçu mille politesses“ etc.

2 Es folgt die Mittheilung über den Vormarsch der preussischen Schwadronen.