<426>

618. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRFFEN A PRAGUE.

Berlin, 9 décembre 1741.

J'ai reçu la vôtre du 2 du courant, et je suis très satisfait de son contenu. Quant à l'emprunt d'argent que le confident continue de presser,1 vous aurez déjà reçu, à l'heure qu'il est, mes ordres sur ce sujet. Et, comme, dans un cas d'emprunt d'argent, une hypothèque de Neumark ne serait point de ma convenance, vous aurez alors votre seul point de vue sur le cercle de Königgrätz, seul objet qui me pourrait disposer à des emprunts d'argent. J'attends le plus souvent possible de vos nouvelles, et de ce qui se passe par rapport à l'ennemi et à ses quartiers d'hiver, qu'il va prendre actuellement, et je suis etc.

Federic.

Nach Ahschrift der Cabinetskanzlei.


619. AU ROI DE BOHÊME A PRAGUE.

Berlin, 9 décembre 1741.

Monsieur mon Frère et Cousin. Votre Majesté me permettra de La féliciter de tout mon cœur de l'heureuse réussite de Ses desseins; je L'assure que je crois qu'il m'arrive à moi-même tout le bonheur qui L'accompagne, et que personne ne Lui sera plus fidèlement attaché que je le suis. J'ai donné tous les ordres convenables pour que le maréchal de Schwerin et le prince Léopold avancent, chacun de leur côté, et mon plus grand contentement sera, si je puis contribuer, en quoi que ce soit, à ce qui peut être de la gloire et de l'avantage de Votre Majesté. Je La prie d'être convaincue de la sincérité de mes sentiments, et comme l'on ne saurait être avec plus de considération, de tendresse et d'estime que je le suis, Monsieur mon Frère et Cousin, de Votre Majesté le très bon frère et allié

Federic.

Nach der Ausfertigung im Königl. Hausarchiv zu Berlin. Eigenhändig.


620. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL GRAF VON SCHWERIN IN NEISSE.

Berlin, 9. December 1741.

Ihr werdet aus dem Postscripto Meines heutigen Schreibens2 mit

mehrerm ersehen haben, was Ich Euch wegen Troppau und denen mährischen Gebirgsörtern zu Eurer Verhaltung geschrieben, im Fall des Prinz Leopolds Liebden ein Mouvement vorwärts thun sollte. Nachdem Ich aber der Sachen weiter nachgedacht und gefunden habe, dass,



1 Vergl. oben S. 378.

2 Liegt nicht vor. Vergl. Nr. 615.