<432>

toujours cru qu'il n'y avait que votre présence qui fût capable de redresser toutes les fautes qu'on a commises avant votre arrivée, et je ne doute nullement d'un bon succès, pourvu que les vœux que je fais pour le rétablissement de votre santé sont exaucés. Comme j'espère que l'élection d'un empereur ne tardera guère, j'attends votre arrivée chez moi avec impatience, pour concerter alors tout ce qu'il y aura à faire.

Quant aux ordres que vous demandez pour le feld-maréchal Schwerin, je vous en ai déjà prévenu, Monsieur, et mes ordres sont tels qu'il doit entrer en Moravie avec ses troupes et pousser jusqu'à Olmütz, si les circonstances le veulent permettre. Ainsi, j'espère qu'avant que vous aurez reçu la présente, tout ce que vous demandez sera déjà exécuté. Au reste, Monsieur, soyez persuadé de la haute estime et de la considération infinie avec laquelle je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné et inviolable ami

Federic

Schwerin a ordre d'entrer en Moravie, sans se commettre avec nombre supérieur d'ennemis, et je le juge à présent maître des bords de la Moravie.

Je vous avoue que, l'année prochaine, je m'accommoderai bien mieux des troupes françaises que des saxonnes.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


631. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL GRAF VON SCHWERIN IN NEISSE.

Berlin, 14. December 1741.

Mein lieber Generalfeldmarschall Graf v. Schwerin. Eure beiden Schreiben vom 8. und g. d. habe wohl erhalten. Ihr werdet aus Meinen durch den Lieutenant Sydow empfangenen Briefen und aus demjenigen, so Ich Euch nachhero noch per Estafette geschrieben, ersehen habcn, wie Ich Euch wegen Occupirung der mährischen Gebirge und dass Ihr in Mähren selbst, soweit es nur geschehen kann, poussiren sollet, mit meinen Ordres bereits praeveniret habe. Wie es Mir denn sehr lieb sein wird, wann Ihr, ohne Euch mit einem superieuren Feind zu committiren, bis Hof und Sternberg marschiren, ja selbsten Euch von Olmütz empariren und alsdann mit denen oberschlesischen Regimentern Eure Quartiere von Hohenstädt an làngst der Oderau ziehen könnet.

Die Sicherheit und die Conservation Meiner Truppen recommandire Ich Euch hierbei bestens und sollet Ihr wohl davor sorgen, dass nach den Euch eigentlich bekannten dortigen Umständen die Regimenter nicht leiden, wie Ihr dann gleichfalls Eure Mesures wider allen Affront nehmen müsset. Sobald Ihr auch in das Mährensche eingerücket seid, so sollet Ihr keine Zeit versäumen und darin, soweit Ihr nur immer