<436>sollen, dass das Glatzische mit unter solche Contribution gezogen werde. Und ob wohl gewisse Umstände annoch einiges Ménagement hierbei erfordern, so werden Ew. Liebden doch schon den höchstwahrscheinlichen Praetext finden, dass das ganze Glatzische wegen der darin zu nehmenden Quartiere auch bevorstehender Belagerung von allem Contributionsbeitrag zu dem böhmischen Quanto eximiret werden müsse. An den Feldmarschall v. Schmettau aber haben Ew. Liebden sogleich zu schreiben, dass erfordernden und nöthigen Falls er mit des Königs von Böhmen Majestät selbst sprechen und derohalben das diensame repräsentiren solle, damit Meiner Intention zu Folge das ganze Glatzische von allem böhmischen Contributionsbeitrag schlechterdings verschonet werden müsse. Ich bin Ew. Liebden freundwilliger Vetter

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Herzogl. Archiv zu Zerbst.


638. AU MARÉCHAL DE FRANCE COMTE DE BELLE-ISLE A PRAGUE.

Berlin, 19 décembre 1741.

Mon cher Maréchal. Quoique votre lettre du 14 de ce mois m'ait donné beaucoup de satisfaction, en y voyant de quelle manière vous avez disposé les troupes saxonnes pour se mettre en avant, néanmoins l'état de souffrance dans lequel vous vous trouvez par rapport à votre santé, m'a véritablement affligé. Je souhaite de tout mon cœur que, selon les vœux que je ne cesse de faire pour vous, votre santé se rétablisse, de manière que je puisse me flatter de vous voir bientôt en parfaite santé, pour vous pouvoir assurer alors de vive voix des sentiments d'estime, et de la considération avec laquelle je suis, mon cher Maréchal, votre très affectionné et très fidèle ami

Federic.

Nach dem Concept


639. AU CARDINAL DE FLEURY A ISSY.

Berlin, 20 décembre 1741.

Monsieur mon Cousin. L'attachement pour la France, le zèle pour votre gloire, et l'affection pour le bien de la cause commune, m'obligent aujourd'hui de vous écrire pour vous prier par les motifs les plus pressants de rendre M. de Belle-Isle à l'armée de Bohême, comme l'homme le plus capable du métier de la guerre, le plus conciliateur, et le sujet le plus susceptible de la confiance des princes d'Allemagne que vous ayez actuellement. Vous ne sauriez croire, n'étant pas sur les lieux, quel poids M. de Belle-Isle donne aux affaires du Roi votre maître en Allemagne, tant par rapport à vos alliés, qui ont mis toute leur confiance en lui, que relativement à votre année, chez qui le poids de la réputation de ce grand homme décide en partie du succès de vos entreprises.