<50>chapitre, et que je crois de mes intérêts d'éviter avec soin unenouvelle alliance avec la France, qui en retirerait seule tous les fruits, en m'en laissant les inconvénients. Ainsi il me conviendra de me tenir au traité secret, et d'attendre tranquillement le dénouement de la crise présente, et ce qu'il plaira à la couronne de France de m'offrir pour me convaincre de sa prédilection promise. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


76. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Magdebourg, 22 septembre 1740.

Monsieur de Podewils. J'ai bien reçu, la vôtre par laquelle vous m'informez de la disette d'argent qui règne à Vienne, et de l'envoi de l'émissaire juif qui a commission d'en chercher chez nous. J'approuve la manière dont vous avez répondu à l'ouverture qu'il vous en a faite1; sans de bonnes hypothèques et des possessions réelles, où je pourrais avoir des garnisons, il n'y aura rien à faire. Mais si l'Empereur me veut engager un districtde Silésie, limitrophe de mes États, pour la sûreté du payement, nous en pourrions devenir d'accord, ce que vous ferez connaître au susdit émissaire.

Federic.

Nach dem Concept.


77. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 24 septembre 1740.

Monsieur de Podewils. J'ai bien reçu la vôtre du 17 de ce mois, et j'attends d'apprendre de vous ce que les ministres étrangers pensent sur les mesures prises contre l'évêque de Liège. Si la cour d'Hanovre pouvait adopter les sentiments de Guy Dickens par rapport au testament du feu roi d'Angleterre, la Reine ma mère ne manquerait pas d'obtenir ce qui lui est dû. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


78. AU CONSEILLER PRIVÉ DES FINANCES DE BORCKE A VIENNE.

Berlin, 24 septembre 1740.

Votre relation du 14 de ce mois m'a été bien rendue.

Ce n'est plus un simple soupçon que la France a conclu un nouveau traité de subsidesavec la cour de Bavière. La nouvelle en est confirmée de divers endroits et elle est accompagnée de tant de circonstances qu'on n'en saurait presque pas douter.



1 Der Emissär sagt nach dem Bericht des Ministers vom 10. September: „Qu'on engagerait en tout cas une partie de la Silésie, limitrophe aux États de Votre Majesté“ .