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Il sera pourtant bien difficile d'empêcher qu'il n'en transpire rien, vu le grand nombre de personnes qui, à cause des payements qu'il y aura à faire, en doivent êtreinstruites, et je ne doute pas que la cour de Vienne ne se donne tous les mouvements imaginables pour savoir au juste ce qui en est, de sorte que j'espère que vous trouverez aisément moyen de vous mettre au fait de cette affaire, et de découvrir quel est l'objet principal du traité dont il s'agit, en quel temps il a été conclu, à quoi l'électeur de Cologne s'y est engagé, à quelles conditions, et pour quel terme.

Vous n'épargnerez aucun soin pour approfondir cette matière, et pour obtenir, si faire se peut, une copie du traité en question. Vous ne ferez pourtant ces recherches que sous main, et sans faire paraître le moindre empressement ni inquiétude. Vous vous informerez aussi avec toute l'exactitude possible, et vous me ferez un rapport détaillé et sur lequel je puisse faire fond, de l'état des troupes que l'électeur de Cologne entretient à l'heure qu'il est dans l'électorat, aussi bien que dans les évêchés dont il est pourvu, à combien se montent celles qu'il a effectivement sur pied, comment elles sont entretenues et disciplinées, et jusqu'à quel point l'Électeur en pourrait augmenter le nombre dans ses différents États, en cas que la France voulût en fournir les frais.

Federic.

H. de Podewils.

Nach dem Concept.


84. AN DEN GENERALMAJOR VON BORCKE IN MAASEYCK.

Charlottenburg, 29. September 1740.

Mein lieber Generalmajor von Borcke. Ich habe Euer Schreiben vom 22. d. nebst der Einlage von denen Deputirten von Herstall erhalten. Es ist mir lieb, zu vernehmen, dass alles dorten noch gut ist, und zweifle nicht, Ihr werdet Euch nach Meiner Instruction verhalten. Das Manifest des Bischofs von Luyck wird nicht viel zur Sache thun, und wenn die Deputirten ankommen, so werde schon wissen, was zu thun sei. Ich bin etc.

Friderich.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


85. AU MAJOR GÉNÉRAL COMTE DE TRUCHSESS A HANOVRE.

Charlottenbourg, 30 septembre 1740.

J'ai reçu votre relation du 24 de ce mois, et les nouvelles m'ont été agréables, hormis celle du peu de succès que l'affaire de la Reine ma mère, touchant le testament du feu roi d'Angleterre, a eu jusqu'ici, nonobstant toutes les peines que vous vous êtes données pour cela.