<89>à ceux qui sont le plus en état de les retirer des bords du précipice où ils se trouvent, on courra risque à Vienne d'être planté là, et que ceux qui étaient bien intentionnés prendront parti ailleurs, où ils trouvent leur convenance.

J'ai cru qu'il était nécessaire de toucher toutes ces réflexions-là, parceque je vois bien que l'ardeur avec laquelle vous avez cru qu'on me rechercherait, paraît s'être ralentie beaucoup, et que je commence à croire qu'il faudra songer à d'autres moyens pour tirer bon parti des conjonctures présentes, sans se morfondre à voir venir des gens qui paraissent encore fort irrésolus s'ils doivent faire les premières avances ou non.

Federic.

H. de Podewils.

Nach der Ausfertigung.


137. AN DEN KANZLER VON LUDEWIG IN HALLE a. S.

Rheinsberg, 6. November 1740.

Weil Ich aus Eurem Schreiben vom 1. dieses ersehe, dass Ihr nützliche Nachrichten von denen Prätensionen Meines Königlichen Hauses auf die vier benennte schlesische Fürstenthümer gesammlet habet,1 so sollet Ihr davon einen kurzen und deutlichen Auszug und Entwurf zu Papier bringen und Mir einsenden. Ihr müsset diese Arbeitganz geheim halten und wohl menagiren, damit nichts davon transpiriren möge.

Die Nachrichten und Berichte von dem Vicariat habt Ihr an das Departement der auswärtigen Affairen einzusenden.

Friderich.

Nach dem Concept.


138. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Rheinsberg, 6 novembre 1740.

Monsieur de Podewils. Je veux que vous me fassiez avoir un abrégé clair de la dernière disposition dequelle manière on veut prendre la possession de notre portion du duché de Bergue, combien de troupes yseront employées, et si elles doivent rester dans les postes occupés, ou s'en retirer après avoir soutenu les cérémonies de l'acte de possession.

Il m'importe aussi de savoir si la Silésie est un fief masculin, ou si les deux sexes y peuvent succéder suivant le droit public, ce dont j'attends de voir votre sentiment. Je suis etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 Seit vierzig Jahren, schreibt Ludewig, sei er von dem seligen Minister von Ilgen inauswärtigen Angelegenheiten verwendet worden und habe viele Nachrichten über die preussischen Gerechtsame auf Schlesien gesammelt, „weil der von Ilgen dafür gehalten, dass bei Verlöschung des Mannsstammes von dem Hause Oesterreich, über kurz oder lang, noch ein Gebrauch davon gemacht werden würde.“