9. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

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Die Minister berichten, Berlin, 16. Juni, dass sie, zu einem Gutachten über die herstaller Angelegenheit7-1 aufgefordert, zwei Möglichkeiten sehen:

„ou d'employer la force pour réduire les révoltés,

ou bien de renouer la négociation pour la vente de la baronie.

Au premier cas, il y faudra employer pour le moins deux ou trois mille hommes, et Votre Majesté risquera en même temps de se brouiller avec l'Empereur et avec l'évêque de Liège, et peut-être même avec la France.“

Lorsque les ministres raisonnent des négociations, ils sont d'habiles gens, mais lorsqu'ils parlent de la guerre, c'est comme quand un Iroquois parle de l'astronomie.

J'irai cette année dans le pays de Clèves, je tenterai la voie de la douceur, et si l'on me refuse, je saurai me faire justice. L'Empereur est le vieux fantôme d'un idole qui avait du pouvoir autrefois et qui était puissant, mais qui n'est

 

plus rien à présent; c'était un homme robuste, mais les Français et les Turcs lui ont donné la vérole, et il est énervé à présent.

Il faut donc que ces choses dorment jusqu'à ce que j'aille à Wésel, et que je puisse me régler sur les conjonctures quel parti il y aura à prendre.

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung am Rande des Berichts.



7-1 Vergl. Droysen V, 1, 87 ff. und unten No. 49, 12. August 1740.