21. AU MINISTRE D'ÉTAT DE MÜNCHHAUSEN A HANOVRE.

Ruppin, 3 juillet 1740.

Monsieur. J'ai été ravi de voir par votre lettre du 26 juin que vous êtes satisfait de votre séjour de Berlin, et que vous avez trouvé Sa Majesté le Roi votre maître dans de très favorables dispositions à mon égard. Rien ne me saurait être plus agréable que cette nouvelle, et je vous prie de lui en faire connaître l'étendue de ma sensibilité et la sincérité de mes sentiments d'amitié et d'estime pour sa personne. Quant au renouvellement de l'ancien traité d'union entre nos maisons, vous jugerez vous-même que mon voyage de Prusse et les occupations qui m'y attendent, ne me laisseront pas le loisir d'y travailler d'abord. Ainsi vous n'oublierez pas de remettre cette affaire sur le tapis, quand je serai de retour. Je suis avec une estime très particulière votre très affectionné

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.