127. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Rheinsberg, 3 novembre 1740.

Votre lettre du 1er de ce mois, concernant les pièces que le baron de Brackel vous a communiquées, m'a été rendue. J'ai été ravi d'apprendre que l'Impératrice est hors de danger, et personne ne lui souhaite plus cordialement que moi un prompt et parfait rétablissement de <85>sa précieuse santé, ce dont vous pouvez assurer le susdit ministre. Je suis etc.

Federic.

On est tout orgueilleux à Vienne, on se flatte de maintenir soi-même ses pays héréditaires, on croit déjà le Duc devenu empereur. Vanité, folie, ridicule illusion; nous y ferons un petit changement, mais cet échantillon pourra vous faire voir que je n'ai pas eu tort de jugerque nous nous blâmerions,85-1 si nous voulions négocier à Vienne.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.



85-1 Sic.