228. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

Herrndorf, 26 décembre 1740.

Monsieur de Podewils. En vous communiquant la dépêche intéressante que le comte de Gotter m'a envoyée, et celle du de Borcke, j'ai cru nécessaire de joindre aussi les copies de mes réponses,158-1 pour vous mettre en état de travailler dans cette affaire conformément à mes idées. Le contenu de la réponse du duc de Lorraine me fait croire que le marquis de Botta sera déjà parti. Mais il faut voir si la hauteur qu'on semble affecter ne sera pas démentie ensuite, et en attendant je continuerai à suivre mon plan. Je suis etc.

L'on est revêche à Vienne, il faudra voir si c'est du commencement, et comment le choses changeront. Ils se flattent beaucoup et il sera <159>difficile de savoir, avant que nous n'ayons des nouvelles des cours étrangères, s'ils ont lieu de se flatter ou non.

Je vous envoie ici une minute159-1 que j'ai faite de nos droits, qu'il serait bon de communiquer à Chambrier. Je crois qu'il faudra se tourner vers la France; parlez à Valory, sondez et tâtez-les tous, afin de voir où nous trouverons le mieux nos convenances.

Federic.

Voici ce que Gotter et Borcke mandent.

Nach der Ausfertigung. Die Zusätze eigenhändig.



158-1 Die Antwort an Borcke betrifft persönliche Verhältnisse des Gesandten.

159-1 Die folgende Nummer.