267. AU MINISTRE D'ÉTAT DE PODEWILS A BERLIN.

[Ottmachau], 21 janvier.

Mon cher Podewils. Il faut insinuer à Demeradt de sortir de Berlin. Veillez avec toute la vigilance possible pour apprendre qui peuvent être les nouvellistes qui écrivent à Vienne. Vous aurez vu que nos affaires vont en merveille en Russie et en Angleterre, remettons à présent la médiation entre leurs mains, et laissez-moi agir jusqu'au mois d'avril, et vous verrez que la Silésie sera expédiée.

La Basse-Silésie fait mon objet, si nous pouvons la gagner, c'est un coup de parti, et nous pouvons nous en contenter. A Vienne l'on est piqué contre nous à outrance; Don Carlos entame l'Italie, il est en marche avec 12,000 hommes; les Bavarois, je pense, ne tarderont guère de leur côté, ainsi que nous n'aurons rien à appréhender.

Adieu, cher Podewils, je compte de vous joindre en peu, mais pas pour longtemps.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.