<121> à vous sont assez précis,1 que je n'entends autre distribution de cette somme que sans distinction de vieux ou de nouveaux créanciers, distinction que je n'admettrai jamais.

Au surplus, quand je vous ai instruit que vous deviez éviter d'user de paroles menaçantes dans les entretiens que vous aurez audit sujet avec le ministre, il ne s'en suit point que vous ne deviez parler énergiquement à lui, dans le cas qu'il voudrait être déraisonnable. Il me paraît qu'on peut parler avec force et dignité, sans menacer de guerre ouverte; aussi vous dirigerez-vous en conséquence. Vous êtes trop au fait des raisons que j'ai pourquoi je ne veux actuellement me servir de menaces dans l'affaire dont il s'agit, mais encore une fois, je ne veux point aussi plier devant le ministre, ni entendre autre payement que sans distinction des créanciers, sur quoi vous vous dirigerez absolument.

Au reste, vous aurez actuellement mes ordres par rapport à l'accommodement proposé par Brühl, auxquels je n'ai qu'à ajouter que vous vous conduirez également avec prudence et dignité dans cette négociation, sans faire paraître de la faiblesse.

Federic.

Nach dem Concept.


6063. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 8. October 1753.

P.S. Da ich auch gestern die Ehre gehabt, an Ew. Excellenz das Duplicat der von dem Herrn von Maltzahn zu Leipzig per Estafette anhero gekommenen Dépêche [Leipzig 6. October] zu übersenden, so soll ich auf allergnädigsten Befehl Sr. Königl. Majestät an Ew. Excellenz deshalb vermelden, wie Ew. Excellenz nebst des Herrn Grafen von Finckenstein Excellenz das Projet der Convention2 und alle darin enthaltene Passages, Clausein und Ausdrücke mit der grossesten Attention examiniren und erwägen und das Projet dergestalt einrichten möchten, damit alles darin sehr klar, deutlich und positive ausgedrücket und nach dem rechten Sinn der teutschen Sprache exprimiret werde, auf dass nichts darin équivoque und zweideutig bleibe und nachher Gelegenheit zu neuen Chicanen und Missdeutungen geben könnte; zu dem Ende jede Passage nach aller ihrer Deutung erwogen, alles nöthige geändert und beigefüget und auf das klareste eingerichtet werden müsste.

2) So viel das Prooemium anlangete, da hätte Maltzahn in seiner deshalb gethanen Erinnerung ganz recht, und könnten Se. Königl. Majestät den in dem Projet befindlichen Ausdruck nicht passiren lassen: „vor Dero beiderseitigen Lande und Unterthanen erspriesslichen Absicht p.“ , vielmehr müsste es heissen, dass des Königs Majestät solches aus einer besonderen Complaisance gegen des Königs von Polen Majestät gethan hätten.



1 Vergl. S. 114.

2 Convention behufs Befriedigung der preussischen Gläubiger der sächsischen Steuerkasse. Vergl. S. 117.