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Sonsten melde auf Ew. Excellenz Befehl gehorsamst, wie dass, so viel den Disput wegen des Ranges, davon der Herr von Maitzahn zu Leipzig in seiner vorigen Relation mit Erwähnung gethan, angehet, des Königs Majestät denselben bereits bescheiden lassen, wie Höchstdieselbe nicht wollten, dass davon eine Affaire bei Gelegenheit des Accommodements wegen der Steuersachen mit gemachet werden sollte, und da Sie dergleichen Rangdispute ohnehin wie die grösseste Bagatelle ansähen, Sich um so weniger directement davon meliren wollten, da, wenn Sie an einem Hofe desfalls pointilleux sein würden, Sie solches bei allen übrigen Höfen gleichfalls sein müssten, in dergleichen Embarras aber Sie Sich nicht setzen wollten.

Uebrigens vermelde noch, wie des Königs Majestät dem Gesuche des ehmaligen magdeburgischen Regierungspräsidenten von Plotho deferiret haben und die Ordre deshalb heute noch erfolgen wird.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


6075. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Berlin, 20 octobre 1753.

J'ai bien reçu les dépêches que vous m'avez faites du 9 et du 13 de ce mois, et vous renvoie sur l'ample dépêche que je vous ai fait faire aujourd'hui du département des affaires étrangères touchant les insinuations malicieuses qu'on a faites au roi de Danemark par rapport à des vues qu'on m'a prêtées sur le Saxe-Lauenbourg; aussi mon intention est que vous informiez bien et en détail le prince Ferdinand de Brunswick, afin que celui-ci puisse en faire usage auprès du roi de Danemark pour rectifier son esprit sur les fausses idées qu'on lui a données sur ce sujet. Au surplus, assurez le prince Ferdinand de ma part que je n'ai jamais songé à me commettre avec le roi d'Angleterre par rapport au pays de Saxe-Lauenbourg, et que, quant à l'affaire de la comtesse de Bentinck,1 j'écouterai avec plaisir toutes les propositions pour accommoder l'affaire, pourvu qu'elles soient tant soit peu raisonnables. Dites-lui encore de ma part que j'avais pu à peine garder mon sérieux, quand j'avais appris qu'on avait inspiré des ombrages au roi de Danemark par rapport à la marine que je pensais à établir, et que le Prince savait lui-même que toute ma marine ne consistait que dans une vingtaine de petites barques pour transporter le sel et les grains des magasins sur l'Oder et sur l'Elbe d'un lieu à l'autre. Ce que je souhaiterais qu'il pourrait faire entendre, à quelque occasion convenable, à Sa Majesté Danoise.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 129.