<137> zu Werke gehen wollte, dem dresdenschen Hofe das Project des hiernächst zu publicirenden Edicts wegen dieser Steuerscheine vor desselben Publication fidèlement communicirte, welches der Herr von Maltzahn dem dresdenschen Ministerio versprechen könnte, und wäre derselbe übrigens in allem nach unseren in der Einlage enthaltenen Vorschlägen vollenkommen und en détail citissime zu instruiren und zur Zeichnung des Projects der Convention auf solchen Fuss zu autorisiren, welches Instructionsrescript Se. Königl. Majestät gerne vor Dero Abreise nach Schlesien, wie alle übrige Dépêchen, längstens künftigen Freitag1 frühe zur Unterschrift zu haben verlangeten, dahero wohl ohne Zeitverlust das benöthigte dieserhalb an den Herrn von Maitzahn zu expediren sein würde.

H. Graf von Podewils.

Nach der Ausfertigung.


6084. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A HUBERTSBOURG.

Potsdam, 26 octobre 1753.

Votre dépêche en date du 19 de ce mois, m'a été fidèlement rendue, au sujet de laquelle, et pour ce qui regarde l'affaire de l'accommodement des différends par rapport aux billets de la Steuer, je vous renvoie simplement aux ordres qui vous seront expédiés de la chancellerie du département des affaires étrangères,2 de sorte qu'il ne me reste à cet égard que de vous dire que j'approuve parfaitement et vous autorise en vertu de celle-ci que vous parliez également au roi de Pologne, en conséquence de l'ordre que je vous ai fait du 13 de ce mois3 touchant ce que vous direz de ma part au comte de Brühl, relativement au susdit accommodement. Je compte pour superflu de vous faire observer que vous ne me marquerez qu'au clair ce que le Roi et son ministre vous auront répondu à ce que vous leur aurez dit, pour ne point exposer le secret de vos chiffres.

Au reste, vous animerez au possible et ferez talonner votre homme confident à ce qu'il vous fasse avoir les dernières dépêches de Russie, tout comme celles de Vienne et surtout celles de l'Angleterre, puisqu'il m'importe extrêmement, dans le moment présent, d'être exactement instruit de leur contenu, vu que mes lettres de Londres me marquent que le ministère anglais pourrait bien se résoudre de sacrifier quelque somme d'argent à la Russie pour augmenter ses troupes en Livonie, bien que lesdits ministres ne voudraient point encore signer le traité de subsides que ceux de Russie leur ont proposé.

Federic.

Nach dem Concept.



1 25. October.

2 Vergl. Nr. 6083.

3 Nr. 6067 S. 124.