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5960. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Michell berichtet, London 29. Juni, der Marquis Mirepoix habe am 27. eine lange Conferenz mit dem Herzog von Newcastle gehabt, ohne bisher von dem letzteren eine Antwort erhalten zu haben. „Comme le propre intérêt et la situation de ces gens-ci exigent qu'on ne fasse pas naître de chicanes pour faire traîner en longueur cette affaire, et qu'on y est toujours disposé à préférer les moyens de conciliation à tout autre, il faut présumer que la réponse que cette cour donnera, ne sera pas déclinatoire.“

Potsdam, 14 juillet 1753.

Je vous sais gré des informations préalables que vous m'avez données relativement à ]a conférence que l'ambassadeur de France a eue avec le duc de Newcastle au sujet de mes différends avec la cour de Londres. J'attends que la France m'instruise de ce qu'elle a fait proposer et des sentiments que le ministère anglais a fait paraître làdessus; car d'autant que j'ai remis cette affaire dans les mains de la France, il ne me convient plus de faire d'autres propositions.

Federic.

Nach dem Concept.


5961. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 14 juillet 1753.

Je ne saurais aujourd'hui que vous renvoyer à l'ample dépêche que le département des affaires étrangères vous a faite sur ce qui regarde les affaires publiques, qui remplit tout ce que j'avais à vous dire. J'ajoute seulement que j'ai été bien aise d'apprendre par votre post-scriptum immédiat que, vu les raisons que vous alléguez, la cour où vous êtes ne se trouve pas à même de songer à des augmentations de ses troupes. Au reste, continuez d'avoir de l'attention sur les nouvelles de Turquie et mandez-moi ce qui vous en reviendra; jusqu'à présent l'on continue à me marquer que les ministres des deux cours impériales sont bien en appréhensions des desseins de la Porte touchant son armement.

Federic.

Nach dem Concept.


5962. AU PRINCE DE PRUSSE A SPANDAU.

[Potsdam, juillet 1753].1

Mon cher Frère. Je suis charmé de vous voir si appliqué à votre régiment. Le proverbe dit : L'œil du maître engraisse le cheval; je ne doute point du bien que cela fera à votre régiment d'infanterie, et à celui de cavalerie de même, si vous le voyez. Vous n'avez qu'à



1 In der Vorlage „ce 13“ ; der Brief ist indess die Antwort auf einen Brief des Prinzen von Preussen, Spandau 15. Juli 1753.