<163>tralité me suffirait, en sorte que je m'engagerais au réciproque. Mais, comme je ne me fie pas tout-à-fait aux bonnes paroles et aux belles promesses du baron de Bernstorff, qui peut-être en déploie au Prince tandis qu'il le voit présent, mais qui pourrait bien retourner à ses maximes antérieures dès qu'il le verra parti, je serais bien aise que le Prince saurait tirer du roi de Danemark même quelque promesse par rapport à un traité d'amitié et de neutralité à faire entre les deux couronnes. Ce que vous ne laisserez pas de dire de ma part au Prince, en lui expliquant mes idées et mes intentions à cet égard.

Federic.

Nach dem Concept.


6115. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A HUBERTSBOURG.

Potsdam, 24 novembre 1753.

Ce sont des misères toutes pures que tout ce que le premier ministre vous a répondu au sujet des plaintes que vous lui avez faites touchant le mauvais procédé de la cour de Dresde envers moi, quand l'affaire de l'Ostfrise fut traitée à la Diète de l'Empire.1 Aussi mon intention est que vous ne le devez pousser plus loin là-dessus. Supposé cependant qu'il reviendrait à la charge et qu'il vous en parlerait encore de son propre mouvement, j'ai ordonné à mes ministres du département des affaires [étrangères] de vous faire parvenir une information exacte de tout ce qui s'est passé à cet égard avec la cour de Dresde au temps que la susdite affaire fut agitée à Ratisbonne;2 ce sera pour confondre absolument le premier ministre, s'il revient à vous en parler.

Il n'y a aucune difficulté que vous communiquiez au ministre de France la convention sur les affaires de la Steuer.3

Au surplus, dès que vous serez de retour à Dresde, faites bien fouiller l'homme confident là où il faut, pour que vous puissiez me fournir de bonnes notices sur l'état présent des affaires dans le moment critique où nous en sommes. H est sûr que, depuis votre départ de Dresde, il s'est traité beaucoup d'affaires à Vienne, à Londres et à Moscou dont il m'intéresse extrêmement d'être informé pour ma direction.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 151.

2 Vergl. Bd. IX, 416.

3 Vergl. S. 150. Die Convention ist zu Hubertsburg am 3. November 1753 von H. D. von Maltzahn und dem Grafen Brühl unterzeichnet und am 8. November von dem Könige von Preussen ratificirt worden. Die Veröffentlichung erfolgte durch die Staatsschrift: „Königlich Preussisches Edict, dass die Königl. Vasallen, Diener und Unterthanen die annoch in Händen habende und noch nicht producirte Chur-Sächsische Steuer-Scheine unverzüglich dehunciren und hiernächst keine fernere Steuer-Steine ausser in gewissen Fällen von Königl. Chur - Sächsischen und von andern Unterthanen bey Verlust der Königlichen Protection in Bezahlung annehmen, vielweniger damit Verkehr treiben sollen. D. d. Berlin, den 15. Novembris 1753.“