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d'ailleurs sur tout ce que cette ma dépêche contient, pour pouvoir m'en faire votre rapport.

Federic.

Nach dem Concept.


6144. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 23 décembre 1753.

La dépêche que vous m'avez faite du 18 de ce mois, m'a été fidèlement rendue par l'exprès auquel vous l'aviez confiée, et je vous sais un gré infini de la pièce importante que vous y avez jointe,1 qui ne saura que m'être d'une grande utilité et me servir de direction dans bien des affaires. Tout ce qui m'intéresse à présent, c'est de savoir comment cette pièce a été reçue de la part du ministère de Russie, et quel en a été le succès de la négociation du sieur Guy Dickens. C'est pourquoi vous tâcherez d'être bien informé par notre canal de ce qui en est revenu à la cour où vous êtes par ses dépêches de Russie, et, dès que vous en aurez des informations précises, vous ne manquerez de me les faire parvenir le plus tôt le mieux par des voies bien sûres.

Pour ce qui regarde les représentations que le comte de Loss vous a faites par rapport aux disputes qui subsistent entre les possesseurs des terres de Schcenefeld et de Schidlo, j'ai ordonné à mes ministres de vous instruire tout en détail sur les vraies circonstances de ces disputes, qui ne laisseront pas de causer toujours de grands embarras, à moins qu'on ne prête la main de deux côtés que ces deux terres soient réunies, tout comme elles ont été de tout temps autrefois, sous un même possesseur, où alors toutes les disputes embarrassantes tomberont d'elles-mêmes.

Je ne saurais qu'applaudir parfaitement à la réponse que vous avez donnée au sieur Saul, quand il vous a été envoyé pour vous prévenir sur les précautions que le comte de Brühl a prises pour empêcher les mauvaises opérations des sujets saxons touchant les billets de la Steuer; aussi déclarerez-vous nettement à ce premier ministre que nous exécuterons fidèlement nos engagements pris à ce sujet, sans user d'aucunes mauvaises chicanes, mais que nous nous attendions d'un parfait retour de leur part, et que je me promettais qu'ils n'agiraient que droitement en ceci et conformément à la bonne foi et à l'équité.

Federic.

Nach dem Concept.



1 „Projet de convention“ , Gegenproject des englischen Ministeriums auf das russische Vertragsproject vom 28. Juni 1753 (S. 89. 93). Siehe S. 192. Das Gegenproject wurde durch den Grafen Flemming aus Wien nach Dresden übersandt, auf dessen von Maltzahn gelesene Berichte auch die Angaben des Immediaterlasses an Lord Marschall, Nr. 6145, zurückgehen.