<226> voir clairement sur le tour que prendra la négociation de Guy Dickens à Moscou.

Si l'Angleterre ne prend point de nouveaux engagements avec la Russie, et si le Roi, à l'ouverture du nouveau Parlement, ne fait point entrer dans sa harangue qu'il fera, quelques mauvais propos au sujet des susdits différends, alors j'estime qu'on saura renouer la négociation avec succès, dont on ne peut pas se flatter dans le moment présent, vu que le ministère anglais n'a d'autre attention à présent que sur les affaires intérieures du pays.

Vous ne manquerez pas de vous entretenir dans ce sens-là avec M. de Saint-Contest et de me marquer ce qu'il vous en aura dit.

Federic.

Nach dem Concept.


6188. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Berlin, 29 janvier 1754.

Le rapport que vous m'avez fait du 15 de ce mois, m'a été heureusement rendu, sur lequel je n'ai rien à vous dire, sinon que vous devez tâcher à pouvoir me marquer précisément et avec certitude si le roi d'Angleterre ne passera point cette année-ci à ses États d'Allemagne. Informez-moi d'ailleurs si les affaires d'Irlande continuent encore d'embarasser le ministère anglais, ou si elles commencent de s´apaiser

Federic.

Nach dem Concept.


6189. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Berlin, 29 janvier 1754.

La dépêche que vous m'avez faite du 19 de ce mois, m'a été bien rendue. Comme il faut bien qu'à présent le courrier que le comte Esterhazy a dépêché avec le résultat des conférences que Guy Dickens a eues avec les ministres de Russie, arrive bientôt à Vienne, vous observerez avec attention la contenance des ministres de la cour où vous êtes, afin de pouvoir faire vos conjectures sur la situation de cette négociation. Veillez au surplus avec toute l'attention possible à ce que ladite cour fait d'arrangements dans son militaire.

Federic.

Nach dem Concept.


6190. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Berlin, 29 janvier 1754.

Le rapport que vous m'avez fait du 22 de ce mois, m'a été bien rendu, au sujet duquel je veux vous dire que, quoiqu'il y ait des cir-