<250> arrangements ordinaires, et qu'au demeurant il faut considérer que les exemples sont assez rares, au sujet des subsides, qu'ils ont été acquittés aussi exactement que la France l'a fait, au moins jusqu'ici, à l'égard du Duc, qui en aura apparemment fait lui-même l'expérience avec ceux avec qui il a contracté autrefois de pareils traités et qui peut-être lui en sont encore en arrière.

Je ne fais point autrement ces réflexions qu'à Votre Altesse seule, ne doutant pas qu'Elle n'en voudra faire usage que pour autant que pour tranquilliser le Duc Son frère sur cet article, en l'assurant de ma parfaite amitié et la considération invariable que je lui garderai. Je suis avec estime, Monsieur mon Cousin etc.

Federic.

Nach dem Concept.


6222. AU LORD MARÉCHAL D'ÉCOSSE A PARIS.

[Potsdam], 22 [février 1754].

Vos réflexions au sujet de l'épigramme1 sont fort justes, mon cher Milord; quoique je le cède à Voltaire en tant que poète, je serais très fâché de pouvoir lui être comparé pour le caractère, et certainement ce ne sera jamais ma morgue d'attaquer ces sortes de serpents dans leur repaire. J'aimai déjà beaucoup le soleil et le printemps, vous me les rendrez plus agréables encore, comme vous me faites espérer qu'à la naissance des fleurs et à l'arrivée des hirondelles je pourrai avoir le plaisir de vous revoir.2

Je vous prie, mon cher Milord, de me faire avoir un bien bon cuisinier qui ait le goût très fin et qui sache faire ces sauces légères et fines qui sont si fort à la mode à présent. Si le bonheur pouvait vous faire trouver l'habileté jointe à la sagesse, ce n'en serait que mieux; mais je sens bien que c'en est demander trop de gens de cette profession et qu'il faudra se contenter qu'il ait le goût fin.

Adieu, mon cher Milord, je suis honteux de la commission que je vous donne; je compte un peu sur votre amitié, et peut-être me direz-vous: traitez-moi plus en étranger et incommodez-moi moins.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


6223. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 22. Februar, über den Stand der Ausgleichsverhandlungen3 zwischen dem Churfürsten von der Pfalz und dem wiener

Potsdam, 23. Februar 1754.

Davon bin Ich überall sehr wohl zufrieden, und können sie



1 Vergl. S. 216.

2 Vergl. S. 235.

3 Vergl. S. 180. 232.