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6244. AN DIE ETATSMINISTER GRAF PODEWILS UND GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.

Potsdam, II. März 1754.

Meine liebe Geheime Etatsminister Grafen von Podewils und Finckenstein. Mein Minister von Massow hat Mir beikommenden Entwurf, wie der Geheime Rath von Fürst auf seine Relation vom 23. des letztern Monats Februarii, in Sachen die schlesische Schulden betreffend, zu bescheiden sei, eingesandt. Da Ich Meines Ortes nichts dagegen habe, vielmehr alles darin recht und billig und denen Umständen gemäss finde, so habet Ihr gedachten von Fürst in einem bei Eurem Departement auszufertigenden wohl chiffrirten Rescript zu bescheiden, dabei aber ohnvergessen zu sein, demselben nochmalen ernst und nachdrücklich einzubinden, dass er diese Negociation von der des schlesischen Commercii und Tarifs halber durchaus nicht von einander separiren lassen,1 noch darunter die Dupe von den wienerschen Ministres sein, sondern schlechterdings beide Négociations zusammen und auf gleichem Fuss fortführen und in keiner ohne die andere etwas concludiren, vielmehr die wegen des schlesischen Commercii préférablement vor jene tractiren müsse. Ihr habt Euch hiernach zu achten, und Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


6245. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 12 mars 1754.

J'ai bien reçu votre rapport du 2 de ce mois. Je ne me saurais persuader que la poste de Constantinople dût apporter des nouvelles de conséquence, et si elle a tardé d'arriver à Vienne, je crois que ce n'est que par les chemins mauvais et impraticables, causés par la saison, que l'empêchement est arrivé. Nous avons reçu des lettres de Londres qui nous ont appris que dans les débats qu'il y a eu dans le Parlement présentement assemblé, le parti contre la cour a fait de fortes harangues de ce que le ministère anglais avait souffert que la France eût relevé impunément les ouvrages à Dunkerque,2 à quoi les ministres avaient répondu que c'était vrai, mais qu'ils n'avaient pu prendre des mesures vigoureuses à ce sujet faute de fonds en argent, que la dernière guerre avait épuisés. Que, les antagonistes du ministère ayant répliqué là-dessus que la dernièrre guerre qui n'avait duré que huit ans à peu près, avait coûté infiniment plus à l'Angleterre que toutes celles que feu le roi William et la reine Anne avaient soutenues pendant douze ou treize années, et qu'il n'y avait aucune bonne raison de la différence, les ministres anglais ont répondu qu'il y en avait une assez forte et claire,



1 Vergl. S. 253.

2 Vergl. S. 242.