<310> inextricables qu'on y recontrerait; au moins j'estime que jusqu'à présent ledit avis est prématuré encore.

Federic.

Nach dem Concept.


6310. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 27 avril 1754.

Les rapports que vous m'avez faits du 20 et du 23 de ce mois, m'ont été fidèlement rendus. Quand même il serait d'une nécessité aussi absolue que vous le dites, de former une caisse d'opérations pour le soutien du bon parti en Pologne,1 il faut bien que je vous dise confidemment et d'une manière tout naturelle que malgré cela je ne serais pas à même d'y contribuer, vu que les moyens me manquent présentement et pendant un temps aussi critique que celui-ci, où les affaires sont tant embrouillées que j'ai à appréhender les conséquences, et qui m'obligent de faire bien des dépenses pour ne point être pris à l'impourvu, de me tenir fort serré et de me borner, relativement aux affaires de Pologne, à fournir les moyens qu'il faut pour faire rompre les Diètes.

Pour ce qui regarde les représentations que le comte Stubenberg vous a faites, dans le mémoire que vous m'avez envoyé, je veux bien vous dire préalablement, en attendant que mes ministres vous instruiront plus en détail sur ceci, que mon intention n'est point de prétendre de la cour de Dresde qu'elle requière mes passe-ports pour tout ce que le Marschall-Ambt fera passer par la Silésie en Pologne de délicatesses, de fruits, de pâtisseries et de toutes sortes de choses de cette qualité, qui continueront toujours de passer et de repasser comme auparavant, mais que je voudrais seulement que quant aux autres chariots que la cour est accoutumée d'envoyer en Pologne, chargés de tous autres effets, l'on demandât préalablement des passe-ports, mon intention étant, comme je veux bien vous le dire pour votre direction seule, de rendre un peu difficile par là l'envoi que la cour fait des sommes assez considérables de l'argent polonais qu'elle fait à Leipzig, et de me servir à ce sujet du prétexte de défraudation de mes droits qui se passaient à de pareilles occasions.

Federic.

Nach dem Concept.


6311. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Häseler berichtet, Kopenhagen 23. April, über seine Bemühungen bei dem vor seinem Abschlusse stehenden Vergleiche zwischen dem Grafen und der

Potsdam, 29. April 1754.

Se. Königl. Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu



1 Vergl. S. 278.