<368> Reine puisse s'expliquer un jour elle-même avec le sieur d'Havrincourt, me persuadant que tout ira alors mieux.

Federic.

Nach dem Concept.


6381. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 29 juin 1754.

Le calme présent dans les affaires publiques ne permettant pas que vous rendiez vos rapports intéressants, je n'ai qu'à vous répondre sur celui que vous m'avez fait du 19 de ce mois qu'il ne faut absolument pas s'attendre que la cour de Londres se prête aux désirs des deux cours impériales par rapport aux subsides qu'elles souhaitent, et on ne saurait envisager la négociation avec la Russie touchant la convention de subsides à faire que comme rompue.

Federic.

Nach dem Concept.


6382. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A VARSOVIE.

Potsdam, 2 juillet 1754.

Le rapport que vous m'avez fait du 23 du juin passé, m'a été fidèlement rendu, au sujet duquel je veux bien vous dire que, quant au travail que je fais faire à Marienwerder,1 vous ne répondrez que simplement aux mal intentionnés qui vous en parleront que, comme il ne s'y agissait de quelque chose qui saurait préjudicier à qui que ce soit, ni de pont à bâtir au delà de la Vistule, je ne croyais point être obligé de rendre raison de ce qui se faisait au rivage de cette rivière du côté de Marienwerder, qui était indisputablement là de mon territoire. Mais quant aux bien intentionnés, vous pouvez bien entrer avec eux en plus de détail, en leur insinuant convenablement que, comme la moitié de la Vistule dans ces contrées-là appartenait indisputablement à mon territoire, tout ce que je faisais faire de travail là, n'était qu'une chaussée de long du rivage de Marienwerder, pour assurer ces rivages contre les inondations, avec une petite chaussée qui s'avançait jusqu'à quelque petit banc ou isle dans la Vistule qui, étant du côté de Marienwerder, relevait de ma seigneurie territoriale, pour raccourcir le passage à Marienwerder au temps que les eaux de la Vistule s'enflaient, et qu'il n'y avait rien en tout ceci qui saurait causer de l'ombrage au voisinage ni préjudicier aux droits de particuliers.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 317.