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temps, et on se débarrasserait des subsides éternels, sans rien avancer.“

de pareils desseins, mais restera dans son système pacifique, ayant devant soi un roi fort avancé en âge, et qui d'ailleurs n'a peut-être pas lui-même toute l'envie que la cour de Vienne voudrait lui inspirer par toute sorte de fausses appréhensions, pour entrer dans de nouvelles troubles, dont apparemment il ne verrait point la fin.

Federic.

Nach dem Concept.


6392. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 16 juillet 1754.

Mes nouvelles d'Angleterre restent sur le même ton que je vous les ai marquées plusieurs fois, de sorte que je dois être presque convaincu qu'à l'heure qu'il est, les Anglais ne veulent point fournir des subsides à la Russie, aux conditions qu'ils en ont demandées; ainsi qu'on peut bien supposer jusqu'à présent que ce qu'on a traité là-dessus, et les plans qu'on y a bâtis, s'en ira en fumée. Pour ce qui regarde la cour de Vienne, je ne la crois pas encore assez en fonds pour pouvoir jeter son argent hors de la fenêtre.

Federic.

Nach dem Concept.


6393. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Potsdam, 16 juillet 1754.

Le rapport que vous m'avez fait du 5 de ce mois, m'a été fidèlement rendu. J'approuve la résolution que vous avez prise de renvoyer le courrier,1 après que la maladie de M. de Contest ne vous a point permis de lui parler si tôt des affaires. Je vous sais d'ailleurs gré de l'avis que vous m'avez donné, par la lettre que vous m'avez adressée immédiatement.

Au surplus, comme j'ai appris qu'il y a un nommé Bussy2 dans le bureau des affaires étrangères, qui par sa capacité doit avoir gagné de l'ascendant sur le ministre, mais qui d'ailleurs ne doit point être insensible aux largesses qui lui sont offertes, ma volonté est que vous devez tâcher adroitement de gagner sa confiance et de vous mettre en liaisons avec lui, de sorte que, si les circonstances le demandaient un jour de me le rendre favorable, au moyen de quelque largesse à lui faire, vous le trouverez déjà disposé d'entrer d'autant plus efficacement en mes vues. Je vous recommande cet article, dont, en attendant, vous me ménagerez le secret.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 349.

2 Vergl. Bd. I, 448.