<382> silence, sont trop solides et fondés, pour que je ne dusse pas y applaudir tout-à-fait.

Federic.

Nach dem Concept.


6401. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

[Potsdam], 23 [juillet 1754].

Mon cher Frère. Je viens de finir les eaux et je me rendrai à Berlin dans quelques jours. Demain, le duc de Richmond et son frère1 se rendront ici; on dit qu'ils sont mieux que les autres Anglais que nous avons vus.2 Je suis avec bien de l'estime, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


6402. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 23. Juli: „Je viens de recevoir la lettre ci-jointe du baron de Seckendorff,3 ministre d'État d'Anspach, par laquelle Votre Majesté verra les raisons que le Margrave de ce nom fait valoir pour envoyer le Prince héréditaire son fils, qui est encore à Baireuth, sous la conduite du vieux maréchal comte de Seckendorff au camp que formeront en peu les troupes de l'Impératrice-Reine à Kolin en Bohême, pour y faire sa cour à l'Empereur et à l'Impératrice, dont il croit d'autant moins pouvoir se dispenser que ce Prince a depuis longtemps déjà un régiment de cuirassiers dans l'armée autrichienne. Comme le baron de Seckendorff m'a requis d'en informer respectueusement Votre Majesté, j'attends Ses ordres sur la réponse que je dois lui faire là-dessus.“

Potsdam, 24. Juli 1754.

Sie können mit ihrem Prinzen thun, was sie wollen; es wäre aber wohl eben nicht nöthig gewesen, ihn diese Reise thun zu lassen, und kann Ich gar nicht sagen, dass es Mir lieb sei, dass er dahin reiset, zumalen unter der Conduite und Begleitung des alten Seckendorff.

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Lord Lenox; die Genannten waren am 14. Juli in Berlin eingetroffen.

2 Vergl. S. 216; Bd. II, 398; VII, 328; IX, 446 Anm. 1.

3 D. d. Ansbach 12. Juli. Seckendorff schreibt : … „Au reste, je dois dire à Votre Excellence que mon sérénissime maître, pour faire entrer de plus en plus le sérénissime Prince héréditaire dans le véritable goût et dans une connaissance plus exacte du métier militaire, métier qui a caractérisé à tous les temps ses ancêtres, a résolu de l'envoyer, sous la conduite de mon oncle, le feld-maréchal comte de Seckendorff, comme d'un vieux capitaine et ami de la sérénissime maison d'ici, au camp que formeront en peu les troupes impériales à Kolin en Bohême, afin d'avoir aussi à cette occasion l'honneur de faire sa cour à Leurs Majestés Impériales. Monsieur mon maître a cru qu'il était naturel que le Prince, qui a parcouru la plupart des cours d'Allemagne, se fît présenter aussi au chef de l'Empire“ etc.