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6417. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A VARSOVIE.

Potsdam, 6 août1 1754.

J'ai reçu votre dépêche du 28 du mois dernier. Quoique je ne sois point fâché que vous continuiez à me rendre compte de ce qui se passe de choses en Pologne, cependant je veux bien vous faire observer qu'il me serait beaucoup plus agréable que vous me donniez des nouvelles relativement aux négociations avec la Russie, en conformité de ce que je vous en ai marqué par ma lettre précédente,2 vu que ces affaires m'intéressent infiniment plus que tout ce que font à présent les Polonais de criailleries entre eux. C'est aussi pourquoi je vous recommande bien de me satisfaire bientôt là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


6418. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Potsdam, 6 août 1754.

J'ai reçu votre rapport du 24 du mois dernier. Comme nous venons de perdre M. de Saint-Contest,3 vous veillerez attentivement sur le choix qu'on fera pour remplacer son poste, afin de m'en faire votre rapport sur sa qualité et son caractère.

Vous, n'oublierez d'ailleurs de me répondre à ce que je vous ai marqué, par ma dépêche du 16 du susdit mois,4 au sujet du sieur Bussy et des liaisons à prendre avec lui, article que je vous recommande encore. Au reste, j'espère que vous vous appliquerez à rendre vos dépêches désormais plus intéressantes que n'ont été celles que vous m'avez faites, depuis le départ du lord Maréchal.

Federic.

Nach dem Concept.


6419. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE HÆSELER A COPENHAGUE.

Potsdam, 6 août 1754.

Les rapports que vous m'avez faits jusqu'au 30 de ce mois, m'ont été bien rendus. Comme nous venons d'avoir la nouvelle de la mort



1 In der Vorlage verschrieben: juillet. Am 28. Juni hat der Gesandte einen Bericht nicht abgestattet. Maltzahn's Antwort, 15. August, sagt auf obigen Immediaterlass: „Les ordres immédiats de Votre Majesté du 6 de ce mois m'ont été bien remis. Votre Majesté aura vu par mes dernières quelle tournure prennent les affaires de Pologne, et, si les criailleries des Polonais doivent mériter quelque attention, quelque intéressantes que je les aie jugées, elles ne m'auraient cependant jamais fait oublier que ce qui se passe ailleurs, le soit pour le moins autant à Votre Majesté; ainsi je supplie Votre Majesté d'être persuadée que, si Elle n'a rien reçu de moi concernant la négociation de l'Angleterre en Russie et à Vienne, ce n'est pas faute d'activité de ma part.“

2 Nr. 6414 S. 390.

3 24. Juli.

4 Nr. 6393 S. 376.