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saire a son maître, qui n'avait jamais tait semblant de s'informer des arrangements que Votre Majesté avait pris aux Diètes pour la correspondance, il se figurait que Votre Majesté le soupçonnait peut-être qu'il ne voulait conserver ces uhlans que pour la correspondance avec la Russie, maïs que je n'avais qu'à m'informer si, dans la persuasion que Votre Majesté ne bornerait pas la permission qu'on lui avait demandée, on n'avait pas pris les arrangements avec le Grand-Général d'établir les uhlans pour les courses de Dubno, afin que de cette façon on pût recevoir les lettres du Grand-Général, et qu'il eût la réponse, au bout de douze jours, au lieu que par la poste il ne l'aurait qu'au bout d'un mois; que, si la correspondance de son maître avec la Russie exigeait autant de promptitude qu'elle en demandait peu, il n'y aurait qu'à expédier autant de courriers qu'il en faudrait.“

und haben darauf zur mündlichen Resolution gegeben, dass Sie nicht wüssten, was der Graf Brühl mit solchem Potpourri wegen der russischen Correspondance haben wollte, da Höchstdieselbe ihm frei liessen, so viele Courriers nach Russland zu schicken als er wolle, und darüber niemalen einige Ombrage genommen, noch daran gedacht hätte, dem Grafen Brühl in der Correspondance nach Russland etwas in dem Wege zu legen, vielmehr es Deroselben indifferent sein werde, wann er auch tausend Courriers dahin schickte. Ich muss dabei sagen, dass durch den Verdruss, welchen des Königs Majestät über die Passage quaest. gehabt, die Resolution über die Hauptanfrage vergessen worden, ich zweifele aber gar nicht, dass des Königs Majestät bei näherer Vorstellung nicht die Continuation der Uhlanenposten auf die verlangete Zeit bewilligen sollten, zumalen wenn solches sonder Conséquence geschiehet.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


6550. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Potsdam, 14 décembre 1754.

Le rapport que vous m'avez fait du 1er de ce mois, m'a été bien rendu. Je vous sais gré des informations exactes que vous venez de me donner de ce qui s'est passé au sujet des violences que le Conseil Aulique à Vienne s'arroge encore d'exercer contre la république de Gênes1 par son prétendu décret. Mais ce qui me fait une peine extrême dans ceci, c'est la faiblesse que le ministère de France fait trop remarquer à cette occasion, et qu'il fait apparaître qu'il ne se gouverne pas toujours conformément à la bonne politique; car, comme il n'est point difficile à pénétrer que la cour de Vienne ne fait effectivement dans ceci que de se jouer de la France, en l'amusant par des belles paroles, tandis qu'elle met tout en œuvre pour ruiner l'influence de la France dans les affaires d'Italie et pour lui débaucher la république de Gênes, il paraît que le susdit ministère devrait naturellement prendre l'affaire du



1 Vergl. S. 422.