<57> refusés. Je vous renvoie, au reste, à la dépêche ordinaire d'aujourdhui du département des affaires étrangères.

Federic.

Nach dem Concept.


6008. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 21 août 1753.

J'ai bien reçu les dépêches que vous m'avez faites du 11 et du 14 de ce mois. Je ne manquerai pas d'instruire milord Maréchal pour parler à M. de Saint-Contest par rapport aux affaires de Pologne dans le sens que vous me l'avez proposé, je souhaiterais seulement de savoir de vous à combien saurait monter la somme en argent pour former et entretenir un parti tel que vous le désirez,1 et il faudra d'autant plus que je sois informé du montant de cette somme, afin que je sache d'autant mieux m'arranger avec la France par rapport à ma quote-part.

Quant à ce que le comte de Broglie vous a dit au sujet d'une audience que vous deviez prendre auprès du roi de Pologne pour le détromper du bruit dont on lui a imposé touchant la prétendue entreprise de ma part sur la Prusse polonaise,2 je vous dirai que, pourvu que le comte de Broglie veut être de cette audience et confirmer en même temps au roi de Pologne ce que vous lui direz, je vous permets et vous autorise de faire cette démarche; mais dans le cas qu'il refuse d'être présent à cette audience et de confirmer en même temps ce que vous direz à ce Prince, alors je veux aussi que vous ne vous mêliez de rien et ne fassiez point de démarche là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


6009. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 25 août 1753.

Vous pouvez être parfaitement tranquille sur tout ce qui se dit là où vous êtes, en conséquence de votre dernier rapport du 15, touchant mes différends avec l'Angleterre et les impressions que le rapport du chevalier Williams saurait produire sur l'esprit du Roi son maître, et je veux bien vous dire, quoique pour votre direction seule, que les choses relativement aux susdits différends ont bien changé depuis peu de temps, que le ministère britannique s'est radouci,3 et qu'il y a toute l'apparence qu'ils seront accommodées en peu à la satisfaction réciproque des deux partis.

Quant à l'affaire de la vente de mes domaines en Hollande, les commissaires nommés des deux côtés sont à la fin convenus d'un projet



1 Vergl. S. 71.

2 Vergl. S. 28.

3 Vergl. S. 51.