6131. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

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H. B. von Maltzahn berichtet, Stockholm 27. November: „La Reine me demanda comment j'étais avec l'ambassadeur de France, si j'avais sa confiance, ou s'il paraissait que je ne serais pas mieux avec lui que le sieur de Rohd. Je lui répondis que, pour sa confiance, je ne pouvais pas m'en flatter jusqu'ici, mais que j'espérais cependant que je serais assez bien avec lui. La Reine me dit là-dessus qu'elle me priait de faire tout mon possible pour avoir sa confiance. Je répliquai que je ferais tous mes efforts pour me mettre d'autant plus en état de lui pouvoir être utile. Je

Potsdam, 11 décembre 1753-

J'ai reçu vos dépêches du 27 du mois dernier. Je me persuade que ce que la Reine, ma sœur, vous a demandé par rapport à ce que vous deviez faire tout votre possible pour avoir la confiance de M. d'Havrincourt, est entièrement conforme à ses intentions, au moins crois-je que c'est à tous égards conforme à ses vrais intérêts; ce que je ne vous dis cependant que

crois avoir gagné un point par ceci, puisque maintenant la Reine, bien loin de prendre ombrage des liaisons que je prendrais avec l'Ambassadeur, ne pourra les prendre que comme une suite de ce qu'elle a bien voulu me prescrire ellemême.“

pour votre direction seule. Au surplus, si vous pouvez vous prendre adroitement avec ce ministre pour lui inspirer des sentiments de modération à l'égard de la cour où vous êtes, vous rendrez à la Reine, ma sœur, également qu'à moi, un service essentiel. Vous remercierez bien obligeamment le baron de Hœpken des communications confidentes qu'il veut bien me faire de ce qui lui revient de Londres touchant ce qui m'en peut intéresser.

Federic.

Nach dem Concept.