6532. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 23 novembre 1754.

J'ai reçu le Tapport que vous m'avez fait du 13 de ce mois. Comme l'on m'assure de Londres qu'on n'y songe, également qu'à la cour ou vous êtes, à la Russie et moins encore à la négociation subsidiaire avec celle-ci, je commence presque à présumer que cette négociation est autant que rompue, et que le chancelier Bestushew n'a pas su disposer sa souveraine de se contenter des subsides que l'Angleterre a offerts, et dont elle ne veut se départir absolument. Quoique ce ne soient que des conjectures, j'y suis presque confirme par la nouvelle que l'on a eue d'une maladie qui doit avoir pris depuis quelque temps ledit Chancelier, ayant remarqué plus d'une fois que, quand les affaires ne se tournent pas à son gré, il couvre ordinairement le dépit qu'il en a, par quelque maladie.

Les trois points se sont trouvés, la présente sera marquée de deux lignes.

Federic.

Nach dem Concept.