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6708. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

Potsdam, 29 mars 1755.

La dépêche que vous m'avez faite du 12 de ce mois, m'a été fidèlement rendue. Autant qu'il me fait plaisir de voir que la Reine paraît se rapprocher tant soit peu à l'ambassadeur de France,1 autant suis-je fâché d'apprendre qu'elle ne laisse pas encore d'être imbue du plan qu'on lui avait fait goûter, de pouvoir mener les choses à la Diète future à ce qu'il y ait du changement dans la forme présente du gouvernement en faveur du Roi et au préjudice du Sénat, sans que la Russie remuerait en contraire. Vous qui êtes parfaitement au fait de ma façon de penser là-dessus, vous continuerez de travailler de votre mieux pour détourner ma sœur d'un plan accompagné de tant de risques et de hasards que celui-là, ou de faire en sorte au moins qu'elle en diffère l'exécution à un temps plus convenable que le présent, et où la cour aura ces moyens efficaces en mains qu'il y faut avoir pour réussir.

J'espère que la lettre que j'ai faite à la Reine2 et que je vous ai adressée l'ordinaire dernier, bien que seulement sous un simple couvert, vous sera heureusement parvenue.

Federic.

Nach dem Concept.


6709. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein Überreichen, Berlin 28. März, ein Schreiben des sächsischen Ministeriums, d. d. Dresden 19. März, an das Departement der auswärtigen Affairen: „L'on y demande cinq passe-ports à la fois pour le libre transport d'une quantité de chevaux de remonte, de recrues, de fusils et d'uniformes qui doivent passer en Pologne sous des escortes en différents termes, la plupart suivie de chariots de bagage; ainsi que le tout se trouve détaillé plus amplement dans ladite spécification.“

Podewils hat diese Gelegenheit benutzt „pour renouveler au baron de Bülow les justes soupçons que Votre Majesté a conçus qu'on ne fasse un usage préjudiciable à Ses intérêts de la permission du libre passage des uniformes et ammunitions de Saxe en les mêlant d'une quantité d'effets appartenants à des particuliers et en défraudant ainsi Ses douanes.“

Potsdam, 29. März 1755.

Ganz gut. Ich will sie unterschreiben, aber bei dem geringsten Verdacht, dass andere Sachen auf denen Wagens, wie angegeben worden, werde Ich sie visitiren und, was von andern Sachen mehr drauf ist, anhalten lassen.3

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 90.

2 Das Schreiben liegt nicht vor. Vergl. Bd. V, 354 Anm.

3 Vergl. S. 53.