<118> möchten, worum der jetzige Sultan bei dem Antritt seiner Regierung keinen expressen Émissaire nach Frankreich so wenig als nach Schweden geschicket habe,1 und dass dergleichen nach Frankreich zu schicken, bei der Pforte nicht gewöhnlich sei, damit gedachtem von Knyphausen der Scrupel deshalb, auf gleiche Art als vorhin dem von Klinggräffen geschehen,2 benommen werde, vielmehr er, von Knyphausen, versichert sein könne, dass der jetzige Sultan vor Frankreich sehr gut intentioniret sei.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


6732. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 4. April: „On vient de m'apprendre que le Chevalier Williams, dans une audience qu'il a eue le 31 mars auprès du roi de Pologne, doit y avoir déclaré que les subsides cesseraient.“

Potsdam, avril3 1755.

Je ne m'attends pas que ce que vous me marquez par votre rapport du 4 du mois courant touchant la déclaration qui doit être faite par Williams dans une audience qu'il a eue auprès du Roi, sera confirmé par vous; la chose ne me paraît point vraisemblable, surtout dans un moment aussi critique que le présent, où l'Angleterre est sur le point de rompre avec la France et a fait sonder ses alliés par rapport aux secours à lui donner contre la France au moyen de subsides qu'elle paiera, le cas le requérant,4 et où le roi d'Angleterre s'est fait donner de son Parlement un vote de crédit pour un million de livres sterling pour pousser la guerre.5 Comme, d'ailleurs, vous m'avez marqué par votre rapport antérieur6 que Wilhams s'est enquis du contingent saxon, et qu'on a nommé Minckwitz pour le commander, l'avis ci-dessus mentionné qu'on vous a donné, me paraît bien suspect et fait peut-être pour vous faire perdre la piste de ce qui se traite actuellement avec Williams, de sorte qu'il est nécessaire que vous tâchiez à l'approfondir bien.

Federic.

Nach dem Concept.


6733. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Potsdam, 12 avril 1755.

Vos dépêches du 31 de mars me sont heureusement parvenues. Vous ne devez point soupçonner du mystère, quand le Grand-Seigneur



1 Vergl. S. 64.

2 Ministerialrescript an Klinggräffen, d. d. Berlin 15. März.

3 Maltzahn berichtet auf diese Weisung unter dem 18. April.

4 Vergl. S. 107.

5 Vergl. S. 113.

6 Dresden 28. März. Vergl. S. 106.