<14> de devenir intéressantes par là, vous ferez de [votre] mieux d'y donner une grande attention de votre part, afin de m'en informer avec le plus d'exactitude que possible.

Federic.

Nach dem Concept.


6596. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Plesmann1 berichtet, Dresden 7. Januar: „J'ai vu quatre dépêches du comte Flemming depuis le 18 jusqu'au 28 du mois passé. Ce ministre marque … que l'Empereur lui avait dit qu'il n'était que trop vrai que la correspondance de la cour de Saxe avec ses ministres au dehors était fort exposée, et qu'il devait y avoir des gens qui, ayant des liaisons avec des cours étrangères, en trahissaient le secret; que l'on savait positivement que Votre Majesté était parfaitement instruite de tout ce qui en faisait l'objet, surtout ce qui regardait la Russie et la cour de Vienne, et qu'Elle tirait par le moyen du baron de Maltzahn tant des extraits amples de toutes les dépêches que des copies des pièces importantes. Le comte Flemming a répondu qu'ayant un avis pareil du comte Kaunitz, il en avait déjà écrit au comte Brühl.“

Berlin, 14 janvier 1755.

Les circonstances que le secrétaire Plesmann m'a mandées en date du 7 de ce mois, sont de nature que vous ne sauriez vous conduire avec trop de prudence et de circonspection à l'égard du sujet dont il s'agit, et je suis d'avis que vous lui fassiez, plutôt interrompre sa besogne pour un ou deux mois, en lui faisant néanmoins parvenir son ordinaire, tout comme auparavant, jusqu'à ce que l'affaire soit calmée et mise en oubli; il conviendra, d'ailleurs, que vous observiez le premier ministre s'il marque de l'inquiétude, ou bien s'il n'ajoute foi à l'affaire, ou, enfin, s'il commence à se méfier des gens de sa chancellerie et à les soupçonner.

Federic.

Nach dem Concept.


6597. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 14. Januar 1755.

Alles, was Ew. Excellenz mir mittelst Dero heutigem Zuschreiben wegen der Expeditionen vor dem Lieutenant Haude2 aufzutragen geruhen wollen, ist von mir getreulichst beobachtet worden; es haben auch Se. Königl. Majestät auf Ew. Excellenz Vorstellung ganz gnädigst genehmiget, dass gegen die Zeit, da der Haude zu Constantinopel angekommen sein könnte, dem schwedischen Hofe sowohl als dem französischen die nöthige Nachricht von des Haude geheimer Schickung gegeben werden könnte.3



1 Vertreter des bis zum 10. Januar beurlaubten Gesandten. Vergl. Nr. 6601.

2 Vergl. S. 8.

3 Vergl. Nr. 6657.