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6794. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 20. Mai 1755.

Auf Sr. Königl. Majestät allerhöchsten Befehl soll Ew. Excellenz melden, dass, da aus denen verschiedenen Berichten, so der Herr von Maltzahn zu Stockholm zeither erstattet, zur Genüge zu ersehen wäre, wie diejenige Partie in Schweden, so sich die Hofpartie nenne, in der That aber nichts anders wie die russische Partie sei,1 den Hof daselbst jetzo dergestalt gouvernire, dass solcher schlechterdings von einer Revolution in gewissem Maasse und von dem Vorhaben, den dortigen Senat zu abaissiren, mithin die russische Partie in die Höhe zu setzen, nicht abzubringen sei; also bei solchen Umständen nichts anders übrig bleibe, als dass Ew. Excellenz den neuen Minister Grafen von Solms instruireten, den schwedischen Senat bei kommendem Reichstage gegen die Hofpartie mit zu souteniren.2

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


6795. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

Potsdam, 20 mai 1755.

Votre rapport du 9 de ce mois m'a été bien rendu. Je plains du fond de mon âme la situation embarrassante où ma sœur se trouve, dont je suis d'autant plus sensible, ne voyant plus moyen de la retirer, après que je m'aperçois de plus en plus que la cour est absolument dominée de ceux qui se qualifient de son parti, et qu'elle dépend de ses volontés, ce qui me paraît que ma sœur a voulu donner à entendre en vous disant qu'il était impossible à la cour de retenir ce parti contre le Sénat.

Federic.

Nach dem Concept.


6796. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A PARIS.

Knyphausen berichtet, Paris 9. Mai: „L'escadre française3 a enfin mis à la voile le 3 de ce mois avec un vent si favorable qu'on l'a perdue de vue une demi-heure après son départ. Il s'agit à présent de savoir si l'amiral Boscawen, qui, selon les dernières lettres de Londres, est parti de Plymouth le 28 d'avril et qui par conséquent, pour peu que le vent l'ait favorisé, a eu tout le temps nécessaire de la joindre, osera l'attaquer ou non … J'ai eu un nouvel entretien avec M. Rouillé pour

Potsdam, 20 mai 1755-

Le rapport que vous m'avez fait du 9 de ce mois, m'a été bien rendu, dont la nouvelle de la sortie de l'escadre française m'a fait bien du plaisir, d'autant plus que j'apprends par mes lettres d'Angleterre que, quoique l'amiral Boscawen ait rencontré cette escadre, il n'avait cependant point osé l'atta-



1 Vergl. S. 136.

2 Vergl. S. 151.

3 Vergl. S. 151.