<176> et mal intentionnés lui ont su inspirer contre ses propres intérêts;1 sur quoi, vous ne manquerez pas de bien instruire ledit comte de Solms.

Federic.

Nach dem Concept.


6825. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL AU CAMP DE PITZPUHL.

[Camp de Pitzpuhl, 7 juin 1755.]

A Klinggräffen : Que je ne crois point que [Angleterre pense au moment présent à donner des subsides, et que, d'ailleurs, il ne se passera rien d'essentiel dans la politique qu'après le retour du roi d'Angleterre à Londres2 et les nouvelles d'Amérique.

Sans chiffres:3 Que la nouvelle la plus importante qu'il pouvait m'écrire de Vienne, était celle de l'achat des tableaux;4 que, s'il manquait cette négociation-là encore, je pourrais dire avec vérité qu'il n'avait réussi en rien du tout là-bas, aussi peu que Fürst.5

Federic.

Nach der eigenhändigen Aufzeichnung in dorso des Berichtes von Klinggräffen vom 31. Mai. Demgemäss Immediaterlass an Klinggräffen, Camp de Pitzpuhl 7 juin 1755.


6826. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL AU CAMP DE PITZPUHL.

Finckenstein berichtet, Berlin 7. Juni: „Votre Majesté me permettra de Lui faire mon très humble rapport d'un entretien que j'ai eu avant-hier avec le sieur de Wulfwenstjerna au sujet de la mission du sieur Rexin,5 dont l'arrivée vient d'être annoncée en Suède par les dernières lettres du sieur Celsing et dont cette cour paraît vivement piquée à cause du peu de confiance qu'elle prétend que Votre Majesté lui a témoignée à cette occasion.

Le sieur de Wulfwenstjerna m'a dit qu'il était au désespoir d'être chargé d'en porter des plaintes, qu'il sentait toute la délicatesse de cette commission, la plus désagréable qu'il ait jamais eue, depuis qu'il avait l'honneur d'être à la cour de Votre Majesté, mais qu'il se voyait dans l'obligation d'exécuter ses ordres, et, pour cet effet, il m'a lu l'extrait d'une dépêche du baron de Hœpken en date du 27 de mai et portant en substance : Qu'on venait d'apprendre par les lettres de Constantinople que le sieur Rexin, après avoir traversé la Pologne, comme officier suédois venant de Stralsund, s'était rendu en cette même qualité, tout en arrivant, au palais de Suède, où il s'était découvert au sieur Celsing comme conseiller privé de commerce de Votre Majesté, chargé de proposer de Sa part un traité d'amitié et de commerce avec la Porte Ottomane et de déclarer que Votre Majesté ne tarderait pas, au cas que cette proposition fût acceptée, d'envoyer un ministre revêtu d'un caractère et chargé des présents nécessaires pour conclure; qu'en même temps le sieur Rexin avait remis au sieur Celsing une lettre instructive de Votre Majesté par laquelle il était requis de



1 Vergl. S. 156.

2 Vergl. S. 167.

3 Sodass der Inhalt bei der Oeffnung des Immediaterlasses an Klinggräffen auf dem Österreichischen Postamte (vergl. Bd. X, 453 Anm. 2) zur Kenntniss der Leser kam.

4 Vergl. S. 140.

5 Vergl. S. 162.