<186>

penser de Votre Majesté et à pouvoir juger, par la réponse qu'Elle y fera, de ce qu'on pourra attendre de Sa part, le cas existant. Cet empressement à vouloir se concerter sur l'élection d'un roi des Romains, dans le temps où les puissances intéressées semblent avoir pris à tâche de la laisser dormir, et tandis que la France a en main le moyen le plus court et le plus simple pour éloigner cette affaire, en offrant à l'Electeur palatin un petit dédommagement pour l'engager à rompre sa négociation, m'a d'abord fait naître cette idée, et j'avoue que la demande au sujet de l'emploi des troupes n'a fait que m'y confirmer.“

 

Finckenstein berichtet, Berlin 27. Juni: „Le chevalier de La Touche m'a dit aussi que sa cour venait de lui faire part d'un avis qui lui était déjà revenu par un autre endroit, savoir que la cour de Vienne devait avoir eu connaissance du traité secret de subsides conclu entre la France et le margrave de Baireuth,1 et qu'elle avait de violents soupçons que cette découverte s'était faite par le canal du sieur de Rosières, qui avait été cidevant employé au service de l'Impératrice-Reine et qui était actuellement à celui de la cour de Baireuth … Qu'on ne pouvait pas dire au juste si c'était le Margrave qui en avait fait la confidence.“

Ich glaube sehr, dass es nicht durch Rosières ausgekommen ist, als den der Markgraf vor einen Étourdi kennet und sich solchem nicht confiiren wird, sondern dass vielmehr das Secret davon selbst in Frankreich transpiriret sei,2 da Ich das Exempel von Braunschweig habe, als wovon Ich jetzo ganz zuverlässig weiss, dass der König von Engelland den ganzen Einhalt des Subsidientractats mit Braunschweig in Frankreich zu erfahren Mittel gefunden hat und davon ganz umständlich informiret worden ist, auch jetzo dagegen arbeitet.3

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


6837. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Hellen berichtet, Haag 24. Juni, über die Vorbereitungen zu einer Vermehrung der holländischen Armee: „Autant que j'ai pu pénétrer, on voudrait porter le nombre des troupes à 50,000 hommes. Voici, Sire, le projet, tel qu'il doit avoir été concerté préalablement entre le Conseil d'État et le prince Louis de Wolfenbüttel. Je dois cependant ajouter qu'il n'a pas encore été communiqué

Potsdam, 30 juin 1755.

J'ai vu par votre rapport du 24 de ce mois de quoi il est question actuellement là où vous êtes; mais, comme je serais curieux de savoir d'où l'on compte tirer les fonds nécessaires, en cas que la République prit effective-



1 Vergl. Bd. VIII, 595.

2 Vergl. S. 52. 114.

3 Vergl. Nr. 6842.