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moment favorable présentement pour y travailler. Que, sans manquer de politesse aux gens de la cour, il ne se lie qu'avec les gens du bon parti, surtout avec l'Ambassadeur, mais qu'il ne se mêle d'aucune affaire pour ce qui regarde la Diète et ses opérations, et ne témoigne les véritables sentiments de Votre Majesté à cet égard qu'avec bien de la circonspection au marquis d'Havrincourt même, puisque les liaisons étroites de ce ministre avec son parti le rendent fort facile à s'ouvrir envers ceux auxquels il se fie le plus. Il me semble que, par cette conduite, le comte Solms gagnera que l'attachement de la Reine pour Votre Majesté et la confiance dans Son ministre ne seront pas diminues, ce qui, dans les circonstances présente, me paraît absolument essentiel, puisque par là même il sera non seulement au fait des projets et des manigances du parti de la cour, mais, lorsque pendant la Diète il arrivera que les gens de la cour conseillent à Leurs Majestés Suédoises des partis extrêmes. auxquels la Reine pourrait peut-être se laisser persuader, si les affaires de la cour vont très mal, alors le comte Solms, par les insinuations qu'il fera à la Reine de la part de Votre Majesté, pourra peut-être empêcher que Sa Majesté ne consente à tîes démarches hasardeuses, au lieu que. si la Reine apprend qu'il approuve absolument les démarches du parti du Sénat, qu'il entre même dans les mesure de ce parti, la Reine croira non seulement l'amitié de Votre Majesté pour elle infiniment diminuée, mais elle retirera même la confiance qu'elle pourrait avoir pour le comte Solms, et elle ne sera nullement disposée à l'écouter, mais regardera ies insinuations qu'il lui fera, comme suggérées par le parti du Sénat “

 

Nach dem Concept.


6842. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A POTSDAM.

Potsdam, 1er juillet 1755.

Monsieur mon Cousin. Je suis très sensible à la communication confidente que vous avez bien voulu me faire de la lettre1 que je vous



1 Prinz Ferdinand übersendet. Potsdam 29. Juni, ein an ihn gerichtetes Schreiben des regierenden Herzogs von Braunschweig, welche nicht vorliegt. Den Inhalt ergiebt der Erlass an Knyphausen vom 1. Juli (Nr. 6843).