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6865. AU CONSEILLER PRIVÉ VON DER HELLEN A LA HAYE.

Potsdam, 12 juillet 1755.

J'ai vu par votre rapport du 4 de ce mois les difficultés que rencontre jusqu'ici la proposition d'une augmentation projetée des troupes de la République,1 et mon intention est que vous continuiez à avoir attention sur cet objet, pour m'en rendre un compte bien exact en suite de votre susdit rapport.

Federic.

Nach dem Concept.


6866. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION HELLMUTH- BURCHARD DE MALTZAHN A STOCKHOLM.

Potsdam, 12 juillet 1755.

Pour vous répondre à ce que vous me marquez par votre rapport du 1er de ce mois touchant la conférence que vous avez eue en dernier lieu avec le comte d'Ekeblad,2 je vous dirai que je ne doute aucunement des sentiments droits et amiables de Sa Majesté Suédoise pour moi et que personne n'est plus porté que je le suis de prendre avis de mes amis; mais je sais à quoi m'en tenir par rapport à la conduite déplacée et grossière que le ministère de Suède a tenue dans l'affaire de Rexin,3 et je n'ignore pas tout-à-fait ce qui s'est passé à cet égard à certaine cour.4 Aussi continuerai-je de garder la même conduite que j'ai adoptée à cette occasion, relativement audit ministère.

Federic.

Nach dem Concept.


6867. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Potsdam, 12 juillet 1755.

J'ai vu avec satisfaction, par le rapport que vous m'avez fait,5 que le voyage du sieur de Hochstetter à Treptow et les représentations qu'il a faites au prince Eugène de Würtemberg au sujet de la démarche précipitée qu'il avait faite, ont si bien opéré sur son esprit qu'il en est parfaitement revenu.6 Aussi, comme le Prince me l'a marqué lui-même par la lettre que vous m'avez envoyée de sa part,7 je vous adresse ci-clos ma réponse pour la faire parvenir à sa direction par le sieur de Hochstetter, auquel vous témoignerez combien je suis content de l'attention qu'il m'a marquée dans cette occasion, et que je le remercie des peines qu'il a bien voulu prendre pour seconder mes intentions.



1 Vergl. S. 195.

2 Der Kanzleivicepräsident Graf Ekeblad hatte dem preussischen Gesandten sein Befremden über die dem schwedischen Gesandten von Wulfwenstjerna zu Theil gewordene Antwort (vergl. S. 178) zu erkennen gegeben.

3 Vergl. S. 176—178.

4 Russland. Vergl. S. 196.

5 D. d. Berlin 10. Juli.

6 Vergl. S. 195.

7 D. d. Treptow 6. Juli.