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Au surplus, vous lui insinuerez que j'avais trouvé les plaintes que le Prince lui avait faites des déboires que lui et la Princesse avaient à essuyer quelquefois de la part du margrave de Schwedt,1 un peu trop vagues pour pouvoir y remédier, et que je serais bien aise d'avoir des éclaircissements plus détaillés là-dessus, pour être à même de raccommoder tout. Et, comme il n'est pas à douter que le sieur de Hochstetter ne soit instruit de tout ce qui regardait ces plaintes, vous lui direz qu'il n'avait qu'à s'en expliquer tout nettement envers vous, et que, sur le rapport que vous m'en aurez fait, je ne laisserai pas de songer aux moyens les plus convenables pour y remédier.

Quant à ce qui regarde l'ouverture que le Prince lui a faite du désir que le prince de Hohenzollern2 avait marqué d'entrer à mon service, vous lui direz que je serais bien aise qu'on voulût marquer en termes honnêtes et convenables audit prince de Hohenzollern que, malgré toute la bonne volonté que j'avais pour remplir son attente, il se trouvait cependant de certaines considérations qui s'y opposaient, vu qu'il n'y avait aucun régiment vacant dont je puisse disposer en sa faveur et que dans un temps de paix, comme celui où nous vivons présentement, les vacances n'arrivaient qu'assez rarement. Que, d'ailleurs, il me coûterait infiniment de faire quelque passe-droit à mes vieux officiers qui avaient blanchi à mon service, et que ce n'était pas ici la naissance qui réglait l'avancement des officiers, mais le tour et le rang relativement au temps que l'on avait servi ici. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


6868. AN DEN ETATSMINISTER VON MASSOW IN BRESLAU.

Potsdam, 14. J uli 1755.

Ich habe den von Euch unterm 8. dieses erstatteten Bericht vom letztverwichenen Monat Juni erhalten und bin von dem darin gemeldeten, ausser so viel die vorgefallene Unglücksfälle anbetrifft, als welche Mir leid thun, recht wohl zufrieden gewesen. Was übrigens die von Euch angeführte Klagen und Lamento über die Sperrung des dortigen Commercii mit Sachsen anbetrifft,3 da werdet Ihr aus demjenigen, was Ich Euch desfalls ohnlängst bekannt gemachet, auch der dortigen Kammer vermittelst eigenhändiger Beischrift zu erkennen gegeben habe, sonder Zweifel überzeuget seind, wie einestheils die Schuld dessen nicht an Mir lieget, anderntheils aber es nicht zu ändern stehet, als dass man in gewissen Vorfallenheiten auf eine Zeit lang ein kleineres Uebel — so allemal ein Uebel ist — ertrage, wenn man dadurch zu einem grössern und beständigen Gute gelanget und vielen sonst vorgegangenen Unordnungen vorkommet. Da nun hierzu in erwähntem Vorfall nicht anders zu kommen ist, als dass auf die von Mir geordnete Sperrung in Schlesien



1 Vergl. Nr. 6874.

2 Vergl. Bd. X, 47.

3 Vergl. S. 194.