<215> écus, dans l'intention de vous aider par là à subvenir aux frais extraordinaires que ce voyage a pu vous causer.

Pour ce qui regarde le troisième point, au sujet d'une avance à faire de dix années des revenus de votre terre en Silésie, je vous prie d'être assuré qu'il n'y a que l'impossibilité qui puisse m'en empêcher; elle s'oppose cependant à toute la bonne volonté que j'ai pour vous à cet égard, vu que j'ai déjà fait tous les arrangements au sujet des dépenses que j'ai à soutenir dans le cours de cette année, sans compter ici les dépenses extraordinaires que je me suis vu obligé de faire à l'occasion du mariage de mes deux nièces de Schwedt.1 Je suis persuadé, a.u reste, qu'il ne vous sera pas impossible de trouver encore d'autres moyens pour vous procurer le soulagement que vous désirez; je connais aussi la tendre amitié du duc régnant de Brunswick pour tous ses frères, et qui par conséquent ne vous refusera pas l'assistance qu'il a prêtée autrefois à votre frère, le prince Louis. Je me flatte, au surplus, que vous connaissez assez mes sentiments pour vous et que je me ferai dans l'avenir un véritable plaisir de vous donner des témoignages de la vivacité de mon amitié et de l'estime particulière avec laquelle je suis etc.

Federic.

Nach dem Concept.


6879. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 19 juillet 1755.

J'ai reçu votre rapport du 11 de ce mois et je m'en remets à vous s'il ne serait pas faisable que vous profitassiez de l'occasion de l'absence de la cour de Dresde pour vous procurer certains bons avis.2

Quant aux différends de commerce, je m'attends encore toujours de voir venir là-dessus la cour de Dresde, et il ne s'agira en toute cette affaire que d'avoir un traité avantageux de commerce avec la Saxe.3

Federic.

Nach dem Concept.


6880. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 19 juillet 1755.4

J'ai reçu vos deux rapports du 4 et du 8 de ce mois, et je suis très satisfait de ce que vous continuez à me donner des avis intéressants. Je m'attends à en recevoir de temps à autre de même nature de votre part, me reposant sur les assurances positives que vous me donnez de m'avertir à temps et avec précision, dès lors qu'il sera question là où



1 Vergl. S. 179; Bd. IX, 378; X, 160.

2 Vergl. S. 197.

3 Vergl. S. 206.

4 In der Vorlage verschrieben: 1754.