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des Français en Italie, supposé que la guerre se communiquât au continent, et l'on ajoute que la république de Gênes, crainte d'un bombardement, s'est soumis à ce que l'amiral a prétendu.“

pouvez compter pour sûr qu'elle est dénuée de fondement et que ce n'est qu'un pur conte fait à plaisir.

Federic.

Nach dem Concept.


6962. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 31 août 1755.

J'ai été bien satisfait des anecdotes également intéressantes et curieuses que votre dépêche du 22 comprend.1 Je conçois parfaitement que, quand la cour où vous vous trouvez sera absente à Hubertsbourg, vous ne saurez pas me donner des avis importants, et qu'il faut d'ailleurs que vous usiez de certains ménagements à l'égard de votre confident; mais ce que je souhaiterais fort, c'est que, d'abord que la cour sera de retour à Dresde, vous tâcherez alors de recueillir autant de nouvelles intéressantes qu'il sera possible, pour m'en faire alors communication. Ce que je désire, en attendant, avec empressement, c'est que vous sachiez si bien manœuvrer, avant même le départ de la cour, que [vous] puissiez avoir une copie in extenso du nouveau traité de subsides que le chevalier Williams, à ce que j'ai appris, vient de signer à Pétersbourg pour un corps de troupes de Russie de 70,000 hommes, à raison d'un subside en temps de paix de 120,000 livres sterling et en temps de guerre de 500,000 livres pour six ans.2

Voici, au surplus, le nouveau chiffre que vous m'avez demandé pour la correspondance immédiate avec moi, auquel je fais joindre par le conseiller privé Eichel la somme de 800 écus pour fournir aux dépenses secrètes, sur laquelle vous ne manquerez pas de lui envoyer votre reçu.

Federic.

Nach dem Concept.


6963. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Maltzahn berichtet, Dresden 25. August: „Le sieur de Linault3 a reçu hier à quatre heures du soir un courrier. Il s'est rendu une demi-heure après chez le comte Brühl, et, après m'avoir dit hier au soir chez ce ministre en deux mots

Potsdam, 31 août 1755.

Je viens de recevoir encore la dépêche que vous venez de me faire du 25 de ce mois, dont je vous sais un gré particulier par les



1 Eingehende Mittheilungen aus Depeschen von Funcke an Brühl, d. d. Petersburg 14., 19., 21. Juli, über Intriguen des Grossmarschalls Bestushew und des Vicekanzlers Woronzow gegen den Grosskanzler Alexei Bestushew (vergl. S. 147).

2 Vergl. S. 268. 285.

3 Geschäftsträger Frankreichs in Dresden in Vertretung des beurlaubten Botschafters Grafen Broglie.