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6999. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 23 septembre 1755.

La déposition du Kiaja1 à Constantinople dont vous faites mention dans votre post-scriptum immédiat du 13 de ce mois, sera sans doute de quelque bon effet pour la bonne cause, cet homme ayant été vendu aux cours impériales et d'Angleterre. Seulement est-il à regretter qu'il n'y ait, à l'heure qu'il est, point de système fixe à la cour ottomane, mais que les affaires s'y fassent du jour à la journée.

Federic.

Nach dem Concept.


7000. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 24. September 1755.

Des Königs Majestät haben mir befohlen, die an Höchstdieselbe heute eingekommene Einlage2 an Ew. Excellenz sofort zu übersenden und zu vermelden, wie Dieselbe den Verfasser dessen sogleich bei Sich kommen lassen, demselben seine Insolence verweisen und ihm aufgeben möchten, sich stehenden Fusses aus Berlin und dem Lande wegzumachen und sich nicht weiter darin betreten zu lassen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


7001. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A FONTAINEBLEAU.

Knyphausen berichtet, Paris 15. September, der Gesandte von Modena, Graf Monzoni, habe dem französischen Ministerium eröffnet, dass ein Abkommen mit Oesterreich nicht getroffen sei,3 vielmehr der Herzog gewillt sei, die alten Verträge mit Frankreich zu erneuern.

Potsdam, 26 septembre 1755.

J'ai reçu votre rapport du 15 de ce mois, qui m'a donné peu de satisfaction, parcequ'il me laisse languir après des nouvelles les plus intéressantes dans ce moment-ci. Il ne m'intéresse pas trop de savoir les menées du duc de Modène, qui ne donnent pas le branle aux grandes affaires, mais à quoi je me serais attendu de votre part, c'est que vous m'eussiez précisément informé du parti que la cour de Versailles songe de prendre pour repousser l'insulte que l'Angleterre lui a faite par l'enlèvement de plus de trente bâtiments français qu'on a fait conduire dans les ports d'Angleterre;4 quel effet cette nouvelle hostilité a fait sur l'esprit du ministère français; de quels moyens ils se serviront pour remédier à ces inconvénients et pour rendre le mal aux Anglais qu'ils leur donnent, et ce qu'ils feront pour se défendre contre ces insultes. Et, comme l'expérience nous a



1 Welieddin.

2 Schreiben des François d'Onzier (vergl. S. 307), d. d. Berlin 23. September, enthaltend die Bitte, ihm für die Abreise aus Berlin 25 Pistolen zukommen zu lassen.

3 Vergl. Bd. X, 64, 133.

4 Vergl. S. 313.