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dont l'Allemagne était menacée de la part des Français, devenait de jour en jour plus grand, Sa Majesté Britannique allait s'adresser à la Diète de Ratisbonne, pour l'engager à prier l'Empereur de faire expédier des lettres déhortatoires aux Princes de l'Empire, qui pourraient, le cas d'une invasion existant, vouloir favoriser la marche des troupes françaises; que Sadite Majesté espérait que Votre Majesté voudrait bien concourir par Ses suffrages à la Diète à un but aussi salutaire, et qu'elle se flattait que Votre Majesté S'y refuserait d'autant moins qu'Elle avait garanti les possessions du rot d'Angleterre en Allemagne.«

Die Minister fügen hinzu, dass allerdings König Friedrich Wilhelm I. die Garantie für die hannoverschen Staaten übernommen habe: „mais il n'est pas moins certain que, lorsqu'en 1745 Votre Majesté réclama celle de Sa Majesté Britannique, le plus solennellement promise pour Ses États de Silésie,1 ce Prince déclina de la Lui prêter sous divers prétextes frivoles; ainsi qu'il paraît par la lettre ci-close en original, qu'il écrivit [d. d. Londres 25. janvier 1745] à Votre Majesté dans ce temps-là sur ce sujet.“ 2

sollen. Wobei ihnen überlassen wird, ob sie vor gut finden, etwas in dem Stile, wie vormals der König von Engelland geantwortet hat, mit hinzuwerfen, wie uns zur Zeit nicht wissend, wer in gegenwärtigen Differenzien der Agresseur zu nennen sei.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


7039. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 21 octobre 1755.

Le rapport que vous m'avez fait du 7 de ce mois, m'a été bien rendu. Comme il paraît que cette grande vivacité ou, pour ainsi dire, cet enthousiasme qui régnait dans le Conseil anglais pour accabler la France,3 a commencé de s'amoindrir depuis le temps du retour du Roi,4 et qu'il me semble que ce changement subit ne saurait uniquement provenir de la disproportion qu'il y a eu jusqu'à présent entre la dépense et l'avantage, je souhaite que vous me mandiez si c'est peut-être le dépit de ce que les alliés de l'Angleterre font plus de difficultés pour agir conformément aux vues de l'Angleterre, que le ministère ne l'avait cru d'abord,5 ou s'il y a, comme l'on est presqu'en droit de soupçonner, quelque négociation secrète entamée, soit par le Portugal soit par la cour de Madrid ou celle de Vienne, ou même par celle de Versailles, pour accommoder les différends et rétablir la paix avec la France. Sur



1 Vergl. Bd. III, 360—363.

2 Vergl. Bd. IV, 63.

3 Vergl. S. 128.

4 Vergl. S. 326.

5 Vergl. S. 209.