<402> fait usage de ce que je vous avais ordonné de dire au comte de Broglie;1 aussi ne vous lui en direz rien encore, mais attendrez jusqu'à ce que vous verrez à la suite le moment bien propre de lui en pouvoir jeter quelque chose convenablement. Au reste, vous vous souviendrez de ce que je vous ai recommandé avec empressement dans ma dernière lettre que je vous ai fait adresser à Dresde.2

Federic.

Nach dem Concept.


7103. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION JEAN-DIDIER DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 26 novembre 1755.

Outre ce que je vous ai déjà marqué par ma lettre d'hier au sujet du mémoire que le comte de Brühl vous a fait remettre,3 et que vous m'avez envoyé à la suite de votre rapport du 17 de ce mois, j'ai trouvé bon encore de vous communiquer par la copie ci-close ce que mes commissaires nommés aux conférences à Halle m'ont représenté sur le contenu du susdit mémoire, que j'avais leur fait communiquer. Ils seraient déjà partis pour. Halle, si les très mauvais chemins qu'il y a présentement, n'avaient pas mis de l'empêchement pour pouvoir arriver tout à la fois ici.

En réfléchissant encore sur ce que vous m'avez mandé touchant la mauvaise humeur que l'ambassadeur de France fait apparaître de ce que la cour de Dresde refuse de contracter avec la France sur le pied du dernier traité avec les Maritimes,4 j'ai pris le soupçon qu'il se pourrait bien qu'il y ait quelque jeu caché là-dessus entre l'ambassadeur et le premier ministre qui, étant déjà secrètement d'accord entre eux des conditions du traité, n'en veulent laisser rien apparaître, mais simuler plutôt de l'humeur l'un contre l'autre jusqu'au temps que j'aurai renouvelé et signé mon traité avec la France, afin d'éclater alors avec leur traité, comme d'une chose une fois faite, à laquelle il n'y avait plus à remédier, de sorte que je serais obligé bon gré mal gré moi de m'en accommoder. J'ai bien voulu vous communiquer ces soupçons que j'ai, afin que vous soyez un peu en garde contre le comte de Broglie à ce sujet et l'éclairiez de bien près.

Federic.

Nach dem Concept.


7104. AN DEN OBERST VON DER GOLTZ IN BERLIN.

Potsdam, 27. November 1755.

Mein lieber Obrister von Goltz. Nachdem Ich die mit Eurem Schreiben vom 26. dieses besonders eingesandte Punkte, welche von der



1 Maltzahn führt als Grund der Unterlassung der ihm vorgeschriebenen Eröffnung an den Grafen Broglie (vergl. S. 376) an, dass die Unterhandlung über den Tractat zwischen Sachsen und Frankreich bereits im Begriff sei zu scheitern. Vergl. S. 385.

2 Nr. 7092.

3 Vergl. Nr. 7102.

4 Vergl. Bd. VIII, 459.