<423> auch der Courier sich vor einen schwedischen oder französischen ausgeben und mit einem Pass von einem dieser Botschafter versehen sein, alsdann die Briefe in 25 bis 30 Tagen hier sein könnten, auch des Courier halber nichts zu besorgen sei; wovon Ihr die weitern Umstände von mehrgedachten beiden Ministres erfahren werdet. Alle Eure Berichte aber müsset Ihr Mir immediate adressiren.

10. Wann Ihr Euch demnächst dorten gänzlich expediret haben werdet, um Eure Rückreise wiederum antreten zu können, so überlasse Ich alsdenn Eurer eigenen Ueberlegung und wie Ihr es am convenablesten finden werdet, ob Ihr nämlich Euren Rückweg durch Polen hieher nehmen oder aber wiederum zur See auf Marseille oder einen andern dergleichen Hafen gehen wollet, nur allein müsset Ihr durchaus nicht die österreichische Länder oder Staaten, sie mögen belegen seind, wo sie wollen, berühren, sondern solche vielmehr mit aller Sorgfalt gänzlich evitiren. (L. S.)

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


7121. AU CONSUL DE FRANCE COMTE DE PEYSSONEL A SMYRNE.

Berlin, 8 décembre 1755.

Le porteur de la lettre présente que je vous écris, est un de mes sujets qui, porté par un pur motif de curiosité, de voir les fameuses Échelles du Levant et les ports renommés qui se trouvent dans ces contrées, vous la remettra de ma part. Vous voudrez bien lui accorder la protection de votre consulat. La satisfaction que j'ai de cultiver avec Sa Majesté Très Chrétienne le Roi votre maître l'amitié la plus étroite, ne me fait pas douter un moment que vous ne soyez très porté à la lui accorder et à lui rendre tous les bons offices et toute l'assistance dont il pourra avoir besoin pendant son séjour à Smyrne. J'en recevrai toujours la nouvelle avec bien du plaisir, et vous pouvez être, au reste, persuadé des sentiments d'estime que j'ai pour vous.

Federic.

Nach dem Concept.


7122. AU CHEVALIER DE VERGENNES, ENVOYÉ DE FRANCE A CONSTANTINOPLE.

Berlin, 8 décembre 1755.

Monsieur le Chevalier de Vergennes. Celui qui vous remettra la lettre présente, est le capitaine de mes gardes, Albert-Frédéric marquis de Varenne. Je l'ai chargé de quelques commissions à exécuter de ma part à la Porte Ottomane, et dont il ne manquera pas de vous faire un détail en confidence. La parfaite intelligence dans laquelle j'ai la satisfaction de vivre avec votre cour, m'a tout de même engagé de l'informer incessamment de cette mission secrète par mon ministre, le baron