<95> à peu ses prétentions, de sorte qu'il ne paraît pas vraisemblable qu'il y aura un bon accommodement.1

Federic.

Nach dem Concept.


6701. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Klingräffen berichtet, Wien 15. März, man befürchte allgemein am österreichischen Hofe, dass Ali Pascha zum Grossvezier erhoben werden würde2 … „Les choses en Croatie3 deviennent assez sérieuses et sont en grande crise. Les Esclavons commettent beaucoup de désordres, et on n'est pas trop sûr en Transylvanie. On attend un dernier courrier de Croatie si on y accepte la voie de la douceur. Si non, le maréchal de Neipperg se rendra sur la frontière, escorté de dix compagnies de grenadiers, de trois bataillons et d'un escadron de dragons, pour accélérer la soumission. Et que, si cette manœuvre est infructueuse, il y a vingt bataillons avec quatre régiments de cavalerie avertis de joindre le maréchal de Neipperg, à ses ordres, et d'agir de force … Au reste, je dois encore ajouter ici une anecdote de la mauvaise humeur de l'Impératrice-Reine qu'elle n'a pu cacher à une personne qui lui faisait une nouvelle proposition pour le spectacle, savoir qu'on ne pensait qu'aux plaisirs et a se divertir, tandis qu'elle avait bien d'autres choses dans l'esprit qui ne l'amusaient guère.“

Potsdam, 25 mars 1755.

En combinant tout ce que vous marquez par votre dernier rapport sur ce qui se passe en Croatie, et les mesures bien sérieuses qu'on se voit obligé de prendre pour agir de force, il est aisé à deviner que la mauvaise humeur de la Reine-Impératrice ne vienne des appréhensions qu'elle a que ces gens révoltés en Hongrie ne se jettent sous la protection de la Porte. Au surplus, je ne crois pas que, quand même il arrivera que Ali Bacha sera élevé à la dignité de Grand-Visir, la Porte fera du jour au lendemain la guerre à l'une ou l'autre des deux cours impériales, n'ayant point de juste motif présentement à la faire.

Federic.

Nach dem Concept.


6702. AN DEN GEHEIMEN RATH VON FÜRST IN WIEN.

Potsdam, 25. März 1755.

Mir ist Euer Bericht vom 15. dieses wohl eingeliefert worden. Ich beziehe Mich wegen dessen Einhaltes auf dasjenige, so Ich Euch in Meinem letzteren Schreiben an Euch bereits declariret habe,4 dass nämlich, da der Hof zu Wien noch so wenig Ernst bezeiget, sich zu einem vernünftigen und billigen Commercientractat verstehen zu wollen, Ihr also Eures Ortes hinwiederum nur das Tapis amusiren und so lange trainiren sollet, bis entweder gedachter Hof auf bessere Gedanken



1 Vergl. S. 93.

2 Vergl. S. 85.

3 Vergl. S. 88.

4 Vergl. Nr. 6636 S. 47. 48.