6914. AU DUC RÉGNANT DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 7 août 1755.

Monsieur mon Cousin. Votre Altesse m'ayant instruit déjà sur Ses intentions relativement à ce qu'Elle négocie actuellement avec la cour d'Hanovre,237-4 j'ai cru agir conformément à Ses intentions, si, en attendant que le succès de cette négociation se décide, je faisais sonder préalablement la France' sur ses dispositions par rapport à un renouvellement du traité présent des subsides avec Votre Altesse, quand le terme de celui ira expirer, et encore sur une augmentation des subsides à stipuler alors, supposé que vous voudriez vous y prêter. Comme la réponse que j'ai là-dessus,237-5 m'assure qu'on y était tout disposé et qu'on augmenterait même les subsides, j'ai bien voulu en avertir Votre Altesse pour Sa direction et La prier en même temps de vouloir bien m'informer confidemment au plus tôt mieux du succès que Sa négociation<238> avec l'Hanovre aura, afin que je puisse m'en diriger de ma part, pour ne point me presser trop envers la France touchant le susdit renouvellement, ni ne pas commettre avec elle, au cas que Votre Altesse trouverait des convenances avec l'Hanovre qui ne Lui permissent plus de renouveler avec la France. Je La prie de vouloir compter sur les sentiments d'estime et de l'amitié la plus sincère avec lesquels je suis à jamais, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.



237-4 Vergl. Nr. 6842 u. 6894.

237-5 Bericht Knyphausen's, Compiègne 27. Juli.